Œuvres illustrées de George Sand . as decheval pour le moment. — Nous ten trouverons un. Veux-tu suivre la chasseavec nous? » Madame Delmare chercha différents prétextes poursen dispenser. Raymon comprit quelle préférait resteravec lui, mais il crut remarquer aussi que son cousinmettait une insistance étrans;e à len empêcher. Quittantalors le groupe quil occupait, il saiiprocha delle et joi-gnit ses instances à celles de sir Ralph. H se sentait delaigreur contre cet imporlun chaperon de madame Del-mare, et résolut de tourmenter sa surveillance. « Si vous consentez à suivre la chasse, dit-il à
Œuvres illustrées de George Sand . as decheval pour le moment. — Nous ten trouverons un. Veux-tu suivre la chasseavec nous? » Madame Delmare chercha différents prétextes poursen dispenser. Raymon comprit quelle préférait resteravec lui, mais il crut remarquer aussi que son cousinmettait une insistance étrans;e à len empêcher. Quittantalors le groupe quil occupait, il saiiprocha delle et joi-gnit ses instances à celles de sir Ralph. H se sentait delaigreur contre cet imporlun chaperon de madame Del-mare, et résolut de tourmenter sa surveillance. « Si vous consentez à suivre la chasse, dit-il à Indiana,vous menhardirez, Madame, à imiter votre peu la chasse, mais pour avoir le bonheur dêtrevotre é — En ce cas jirai, » répondit étourdimcnt échangea un regard dintelligence avec Raymon ; mais, si rapide quil lut, Ralph le saisit au passage , etRavmoii ne put pendant toute la soirée la regarder oului adresser la parole sans rencontrer les ^ ;. loreille En descendanl sous .e pcrisiyle, Rayiuon vit uiadame Deliuarc ea au-azone. (Page 33.) de M. Brown. Un sentiment daversion et presque dejalousie séleva alors dans son âme. De quel droit ce cou-sin, cet ami de la maison, sérigeait-il en pédagogue au-près de la femme quil aimait? Il jura que sir Ralph senrepentirait, et chercha loccasion de lirriter sans com-promettre madame Delmare ; mais ce fut impossible. SirRalph faisait les honneurs de chez lui avec une politessefroide et digne, qui ne donnait prise à aucune épigramme,à aucune contradiction. Le lendemain, avant quon eût sonné la diano, Ray-mon vit entrer chez lui la solennelle figure de son hô y avait dans ses manières quelque chose de plus raideencore quà lordinaire, et Raymon sentit battre soncœur de désir et dimpatience à lespoir dune provoca-tion. Mais il sagissait tout simplement dun cheval deselle que Raymon avait amené à Bellerive et quil avaittémoigné lintention d
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