Oeuvres . ; travaillant beaucoup à peine ai-je à gruger ^,ndis que mon vieux frère ailûré de fa table Fait grand chère (ans fè bouger. Oh, oh ! puifque la Providence Nous a donné des pourvoyeurs > Je men remets à ces Meffieurs.îfbrmais des Faucons jattens ma fubfiftancç», fubtil raifonneur agit en conféquence. Il fe tient chez lui clos & coi ;iitt de (a parefTe en attendant de quoi Flater au(fi (à vient. Le Faucon ne vient pas. Mon parellèux sen (candalife ; ^«) Ce fait du Faucon -qiii porte à manger ati Corbea», eft I porté par Pilpai. 144 Œuvres de M. -de l\MottesMais


Oeuvres . ; travaillant beaucoup à peine ai-je à gruger ^,ndis que mon vieux frère ailûré de fa table Fait grand chère (ans fè bouger. Oh, oh ! puifque la Providence Nous a donné des pourvoyeurs > Je men remets à ces Meffieurs.îfbrmais des Faucons jattens ma fubfiftancç», fubtil raifonneur agit en conféquence. Il fe tient chez lui clos & coi ;iitt de (a parefTe en attendant de quoi Flater au(fi (à vient. Le Faucon ne vient pas. Mon parellèux sen (candalife ; ^«) Ce fait du Faucon -qiii porte à manger ati Corbea», eft I porté par Pilpai. 144 Œuvres de M. -de l\MottesMais, content den gronder, ils nen fait pas ès quelques jours de parelîè..Et fe Tentant faillir le cœur,Il veut fortir ; mais fa foiblefTeLarrête ,& linfenfé meurt enfin de langueur: Le Ciel prétend quen Ton aide on efpere tMais il faut diftinguer les cas,Paites toujours ce que vous pouvez Providence eftia commune mè : mais ne la tentçz LHOMM Livre IL ^4f rHOMME ET LA SIRENE. FABLE Xr II, QUELLE efpece eft Thumaliie en-geance !;auvi-es Mortels où font donc vosLeaux jours? Gens de delîr & defpérance ,Vous foûpirez long-temps après la jouïfTance ; Jouïiïcz-vous ^ vous vous plaignez toûjouiî,Wîlle & mille projets roulent dans vos cervelles,^uand ferai-je ceci ? Quand aurai-je vous dit, le voilà ,Demain dites-men des nouvelles ^JouifTcz ; Je vous attends-Ià.\e vous y trompez pas ; toute chofe à deux faces; Moitié défauts & moitié grâces.^ue cet objet eft beau ! Vous en êtes tenté.Quil fera laid, sil devient votre !Ce quon fouhaite eft vu du bon côté;Ce quon pcfTéde eft vu de lautre .». % JUne Sirène un homme ëtoît amour UKfos. Il venoit fans cefîè au rivageoffrira fa Venus (x, le plus ardent hommage; Se tenoit là , foupiroit tout Ton foû.W Venits eft Déife de !a Beauté, I4.(f (EuVRES DE M. DELA MoTTE, La nuit len arrachoit à peine ,Les foucis avoient pris la


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