. Égypte. onde pyramide, et relié àcelle-ci par une chaussée dont le tracé est reconnaissable encore : lescortèges en partaient qui se rendaient, les jours réglementaires, à lachapelle de Chéphrén, afin dy célébrer le culte du souverain. Leplan en est simple, sans que pourtant lon puisse y déterminer lemploide toutes les parties. Une salle longue de vingt mètres et large desept en occupe le centre, avec une rangée médiale de six piliersmonolithes, hauts de cinq mètres. Une seconde salle, de dix-septmètres et demi sur neuf, semmanche au milieu de la premièreen façon de T : elle était ornée de d
. Égypte. onde pyramide, et relié àcelle-ci par une chaussée dont le tracé est reconnaissable encore : lescortèges en partaient qui se rendaient, les jours réglementaires, à lachapelle de Chéphrén, afin dy célébrer le culte du souverain. Leplan en est simple, sans que pourtant lon puisse y déterminer lemploide toutes les parties. Une salle longue de vingt mètres et large desept en occupe le centre, avec une rangée médiale de six piliersmonolithes, hauts de cinq mètres. Une seconde salle, de dix-septmètres et demi sur neuf, semmanche au milieu de la premièreen façon de T : elle était ornée de dix pihers en deux files, etla lumière y pénétrait par des soupiraux obliques ménagés ausommet des murs. La salle aux dix piliers est comme le pivotautour duquel le reste de lédifice se rallie : elle communique à lEstavec une galerie qui, cheminant parallèlement à la façade (fig. 86),se termine aux deux extrémités par un cabinet rectangulaire, dans 5o ___ LE TEMPLE DU SPHINX. FiG. 84. — LiV BARQlE EN BRIQUESDE NaOUSIRRÎYA. (Dapris L. Borchardl.) iangle Sud-Ouest, avecun réduit qui contient sixniches superposées deuxà deux, dans langleNord-Ouest, avec 1,?couloir en pente doucequi monte au noyau de la maçon-nerie est en calcaire deTourah ; les revête-ments, les piliers, la cou-verture, la façade ()sont en blocs de granitou dalbàtre gigantes-ques, ajustés et polis àla perfection, mais non décorés. Ici, comme au tombeau ina-chevé de Nafirkériya, larchitecture produit son effet sans secoursétranger, par la pureté des lignes et par la justesse des propor-tions. Lédifice est à peu près complet, et il semble quen nousaidant des données acquises près dAbousir ou dans les chapellesdes pyramides nous devrions rétablir daprès lui le plan général destemples ordinaires : il nen est rien pourtant, et le problème présenteencore trop dinconnues pour quon le résolve. Je crois ne pas tropmaventurer en déclarant quil
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