. Eléments d'archéologie chrétienne . ans De Caumont, Architecture reli-gieuse, 5^ éd., pp. 529 et 683, présentent quelque analogieavec lautel de Ratisbonne, que nous avons reproduitci-dessus, I, p. 383. Au moyen âge les autels étaient toujours en pierre,jamais en bois. On les consacrait en même temps que légliseou la chapelle où ils se trouvaient, car on ne connaissaitpas encore alors les petites pierres consacrées que lon peut — 247 enchâsser dans un autel non bénit de bois ou de pierre, etdont on se sert si souvent aujourdhui (i). Lorsquautrefoison voulait célébrer les offices divins dans u


. Eléments d'archéologie chrétienne . ans De Caumont, Architecture reli-gieuse, 5^ éd., pp. 529 et 683, présentent quelque analogieavec lautel de Ratisbonne, que nous avons reproduitci-dessus, I, p. 383. Au moyen âge les autels étaient toujours en pierre,jamais en bois. On les consacrait en même temps que légliseou la chapelle où ils se trouvaient, car on ne connaissaitpas encore alors les petites pierres consacrées que lon peut — 247 enchâsser dans un autel non bénit de bois ou de pierre, etdont on se sert si souvent aujourdhui (i). Lorsquautrefoison voulait célébrer les offices divins dans un édifice rcli-o-ieux avant quil fût entièrement terminé, comme celaarrivait fréquemment pour les grandes églises dont la con-struction dura plusieurs siècles, on consacrait le chœur outoute autre partie achevée, afin de pouvoir procéder ainsi àla consécration dun autel fa^e en pierre. Le maître-autel des églises cathédrales, collégiales etmonastiques conserva, pendant la période ogivale presque Fig. Maltre-autel du xve siècle, tiré du manuscrit n» 9232, fol. 610, de laBibliothèque royale à Bruxelles, qui date de 1460 environ. (1) Ces pierres, nommées autels portatifs dans le langage liturgique, diffèrentnotablement des autels portatifs du moyen âge. Ces derniers, qui dans les anciensdocuments sont désignés sous le nom àaliaria gestatoria, porlalilia, viatica etitintraria, étaient richement ornés et on ne les employait quen voyage. Voyezoi-desaus, I, pp. 196 et 390. — 248 — tout entière, une forme simple et éminemment énéralement il était ou entièrement dépourvu de retable (i),ou surmonté dun retable peu élevé. On y voyait un cruci-fix, le livre des Évangiles, deux cliandeliers (fig. 2), et quel-quefois, comme nous lapprend encore Durand {Rationaîliv. I, ch. 2, n. 5), une arche ou un tabernacle pour la con-servation de la sainte Eucharistie. Une autre manière deréserver le Saint-Sacrement, suivie,


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