Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . encore à mon fecours. Je me reprc-Tenterai donc toujours de létendue & de la^ivifibilicc 3 & je ferai tenté de conclure que lii Di lA t T chaque portion de grandeur eft divifible à YtnM^fini, & renferme une infinité de parties. Mais cette conclurion feroit fans fondement. îfivons pas Car je nai formé quune fuite de jugements, jUhiotT ^^^ proviennent, non de ce qu^i effet japper- Nous ^k . _ . _ ^ çois que chaque partie de matière efl rée
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . encore à mon fecours. Je me reprc-Tenterai donc toujours de létendue & de la^ivifibilicc 3 & je ferai tenté de conclure que lii Di lA t T chaque portion de grandeur eft divifible à YtnM^fini, & renferme une infinité de parties. Mais cette conclurion feroit fans fondement. îfivons pas Car je nai formé quune fuite de jugements, jUhiotT ^^^ proviennent, non de ce qu^i effet japper- Nous ^k . _ . _ ^ çois que chaque partie de matière efl réelle-ment étendue &ç divifîble , mais de ce que pfuis obligé dimaginer celles qui font infenfi-bles fur le modèle de celles qui me frapent lesfens. Or, qui peut me répondre que la natureeft telle que je limagine. Qu^on ne moppofep^s les démonftrations des géomètres fur la di-vifibilité de la matière à linfini : car ce neftpas la matière qui eft lobjet de la géométrie >ceft une grandeur tout-a-fait imaginaire , Sela géométrie de linfiiû fe reûTeuc fouvent à^serreurs de la »I P E N s 1 HÎ ïj^ CHAPITRE XIII. J)<^j ^V/^j Jimples ù des idâcs com-plexes. Jappille idée complexe la réunion ou lacollection de plufieurs perceptions , Ôc idée i^on^r^iîiîiple une perception eonlidérée toute feule. iJée fimpie. Quoique nos perceptions foient fufceptiblesde plus ou moins de vivacité, on auroit tortà^ simaginer que chacune foit compofée deplulieurs autres. Fondez enfemble des couleursqui ne différent que parce qu^elles ne font paségalement vives, elles ne produiront quunefeule perception. 11 eft vrai quon regarde comme différentsdegrés dune même perception toutes cellesqui ont à^s rapports moins éloignés. Mais ceftque faute davoir autant de noms que de per-ceptions ^ on a été obligé de rappelicr eelle-ci 14» D« l*A R T 5 à certafnes clafTes. Prifes à part, il ny en apoint qui ne foit iîmple. Comment décom-pof
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