Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . ture et il y a de la castanha ; mais celle rivière est inha-bitable tellement elle est infestée de carapanas et de chauves-souris. Le Rio Mapuera est riche, très riche même, la forêt a de très beaux boisde constructions navales et des bois débénisterie, tels que lacajou, le cèdre, lebois de rose, f^a castanha y est plus abondante que dans le Cachorro et dansle Trombetas ; sur les rives il y a beaucoup de fèves tonka et il parait y euavoir davantage encore dans lintérieur. La grande richesse de la Mapuera estson caoutchouc, le caoutchouc fin
Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . ture et il y a de la castanha ; mais celle rivière est inha-bitable tellement elle est infestée de carapanas et de chauves-souris. Le Rio Mapuera est riche, très riche même, la forêt a de très beaux boisde constructions navales et des bois débénisterie, tels que lacajou, le cèdre, lebois de rose, f^a castanha y est plus abondante que dans le Cachorro et dansle Trombetas ; sur les rives il y a beaucoup de fèves tonka et il parait y euavoir davantage encore dans lintérieur. La grande richesse de la Mapuera estson caoutchouc, le caoutchouc fin de lintérieur. Son climat est assez bon. Ces trois cours deau (le Trombetas, le Rio Cachorro et le Rio Mapuera),dotés de chutes importantes, seront certainement plus tard, pour les villes dubas des rivières, une énorme production de force électrique. VOYAOE AU TROMBETAS. ;2!) LES MICAMBEH^OS. Les Mucarabeiros du Trombelas élaient tous esclaves sur les bords deAmazone entre Obidas el Pndiinba. 11 reste seulement cinq jMneambeiros de. CuLliocira Illjiis, livi ilroile. la fuite: Pedro tlarrère, Ambrosio, Adào, Esvdio et Ramos. Il nv a entre euxaueini accord ni aucune entente. Quand on a vu lorganisation cliez les Bonis et les Youcas on ne peut avoirque le plus parfait mépiis pour la misérable canaille (pii compose cette popula-tion mucamlieira. Eux el leurs patrons ne savent guère cjue raconter sur leTrombetas dobscurs mensonges cachant sans doute quelques vilaines etinavouables histoires. I. -Miic;iml)ciros, uégres marrons du Bréiil. 17 loO VOYAGE AU TROMBETAS. Il serait évidemment étrange à notre époque de faire à danciens esclaves uncrime davoir réussi à sévader. Mais de là à tenir ces individus pour des hérosou même simplement pour des hommes de bien, il y a un abîme. Pour lordi-naire, les esclaves qui sévadaient étaient les pires, ceux, qui, fainéants,menteurs, fourbes chez leurs maîtres, ne seraient devenus, étant libres dansu
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