. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 76 DO Y [doyenné jam] sur franc ou cognassier; dès sa deuxième année il fait de belles et très-fortes pyramides. Description du fruit. â Grosseur : moyenne. â Forme : presque cylindri- que, bosselée et habituellement un peu renflée vers le milieu de sa hauteur. â Pédoncule : assez long, mince, arqué, formant bourrelet à son point d'attachef obliquement inséré dans une cavité large Poire Doyenné Jamin. et profond
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 76 DO Y [doyenné jam] sur franc ou cognassier; dès sa deuxième année il fait de belles et très-fortes pyramides. Description du fruit. â Grosseur : moyenne. â Forme : presque cylindri- que, bosselée et habituellement un peu renflée vers le milieu de sa hauteur. â Pédoncule : assez long, mince, arqué, formant bourrelet à son point d'attachef obliquement inséré dans une cavité large Poire Doyenné Jamin. et profonde. â Åil : petit, mi-clos, bien régulier, à peine enfoncé. â Peau : jaune verdâtre, entièrement ponctuée de roux, marbrée et tachée de même auprès et autour du pédoncule. â Chair : blan- châtre, demi-fine, molle, mi-fondante, aqueuse, fortement pierreuse au centre. â Eau : abondante, rafraîchissante, fai- blement sucrée, astringente et souvent entachée d'un arrière-goût herbacé. Maturité. â Vers la mi-janvier et se prolongeant jusqu'au début de mars. Qualité. â Deuxième. Historique. â C'est un gain de MM. Jamin et Durand, pépiniéristes à Bourg-la-Reine, près Paris. Ils l'ont obtenu de semis en 1859 et soumis à l'examen de la Société centrale d'Horti- culture de la Seine en janvier 1866, ainsi qu'il résulte du passage suivant, extrait du Journal de cette Société : « N° 348. â Le Doyenné Jamin, mis dans le commerce par MM. Jamin et « Durand, de Bourg-la-Reine. Un nouveau fruit ne peut être mieux patronné. « Celui-ci se mange en janvier ; il paraît bon, mais nous devrons le revoir pour « mieux le connaître. » (Tome XII, n° d'Octobre 1866, p. 632.) Observations. â La qualité de ce fruit est assez variable ; non-seulement le Comité d'arboriculture de la Société centrale de Paris et nous-même l'avons
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