. Les Franciscains et le Canada. --. p. 589, 590, 591. 2. Leclercq, Premier établissement de lafoy, i, p. 374. LE PKEMIER COLON CANADIEN 115 les ossements de Louis Hébert renfermés dansun cercueil de cèdre. Le Révérend Père Valent inLe Roux, alors commissaire et supérieur de toutesnos missions, le fit tirer de cet endroit et trans-porter solennellement dans la cave de la chapellede léglise de notre couvent quil y avait fait bâ-tir ; et le corps de celui qui avait été la tige deshabitants du pays est le premier dont les ossementsreposent en cette cave avec ceux du Frère PacifiqueDuplessis. Mada


. Les Franciscains et le Canada. --. p. 589, 590, 591. 2. Leclercq, Premier établissement de lafoy, i, p. 374. LE PKEMIER COLON CANADIEN 115 les ossements de Louis Hébert renfermés dansun cercueil de cèdre. Le Révérend Père Valent inLe Roux, alors commissaire et supérieur de toutesnos missions, le fit tirer de cet endroit et trans-porter solennellement dans la cave de la chapellede léglise de notre couvent quil y avait fait bâ-tir ; et le corps de celui qui avait été la tige deshabitants du pays est le premier dont les ossementsreposent en cette cave avec ceux du Frère PacifiqueDuplessis. Madame Couillard, fille du sieur Hébert,qui vivait encore alors, sy fit transporter et voulutêtre présente à cette translation ^ Les cendres du premier colon canadien se trou-vent donc dans le caveau de léglise de lHôpital-Général, qui nest autre que léglise des Récollets. 1. Leclercq, Premier établissement de lafoy, i, p. Hébert, veuve de Guillaume Couillard, est décédéeau mois doctobre =^ _^œ. CHAPITRE XI LE PREMIER JUBILE N ous avons dit le peu de succès du voyagedu Père Le Caron en France et le retour dece Récollet, en 1617, avec un nouveau mission-naire le Père Paul Huet. Le Père Le Caron, devenu supérieur de la mis-sion, envoya le Père Huet à Tadoussac et le FrèreDuplessis aux Trois-Rivières\ Ce dernier endroitprenait de plus en plus dimportance comme postede traite. Le Père Le Caron prit la desserte deQuébec et le Père Dolbeau repassa en France avecChamplain pour tenter à son tour de vaincre lava-rice et la cupidité des associés. Leurs démarchesétaient dautant plus urgentes que la colonie avaitun grand besoin de secours. Le fondateur de Québec et le Récollet semployè-rent assidûment à faire comprendre aux intéresséslimportance de soutenir, de développer la coloniecanadienne. Champlain, écrit Leclercq, em-ployait toute son adresse, la prudence et les intri-gues de ses amis, pour obtenir ce qui éta


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