Oeuvres . oir un autre cas. Les vents dans le moment déployèrent leur rage;. De foudres redoublés un horrible fracasAUarme le pauvre équipage, Qui fe voit à toute heure à deux doigts du trépas» (b) Pilote du Navire Argo, qui condiiifit les ArgoiiautKl«Uns la Colchide pour la Conquête de la ToiXon do C L I r R. E I I, iif s font à tout hazard ce quils avoient vu faire i Mais ils le font en imprudens,Ifaut caler la voile; ils font tout le contraire,foulant fuir les rochers, ils vont donner dedans. Comme ils ont vu dans pareille avanture>)es Matelots jurans, dautres faifant des vœux ; Les Sing


Oeuvres . oir un autre cas. Les vents dans le moment déployèrent leur rage;. De foudres redoublés un horrible fracasAUarme le pauvre équipage, Qui fe voit à toute heure à deux doigts du trépas» (b) Pilote du Navire Argo, qui condiiifit les ArgoiiautKl«Uns la Colchide pour la Conquête de la ToiXon do C L I r R. E I I, iif s font à tout hazard ce quils avoient vu faire i Mais ils le font en imprudens,Ifaut caler la voile; ils font tout le contraire,foulant fuir les rochers, ils vont donner dedans. Comme ils ont vu dans pareille avanture>)es Matelots jurans, dautres faifant des vœux ; Les Singes font de même entreux j Celui là prie , Se lautre jure» riant, jurant , chacun travaille à qui mieux mieux, )u bien à qui plus mal ; ceft pure é ! que leur fert leur aveugle induftrie fliC vaifleau heurte un roc & fe brife à leurs yeux ;I Et la Mer abîma toute la Singerie. mitateurs, je prends mes Singes à témoin ;fous échouerez ; votre Art ne vous mené pas loi»». jl% (EUVRES DE M. DE LA MoTTB ; LA ROSE ET LE PAPILLON. FABLE VIL \JUest devenu cet âge où la NatureRioit fans ceffe au genre humain ;Cet âge dor, dont la peintureNous flate encor ? fonge doux quoique vain. Mais ce neft pas que jen rappelleLes jours fereins & les tranquilles la Nature fût plus belle ,^ue Flore eût plus de fleurs, Pomone plus dffruits,Ce neft pas-là ce qui fait mes ennuis. Jen regrette dautres délices;Xa foi naïve & la fimple vertus hôtelîes du cœur ,Lignorance même des , ce fut-là Ton plus rare tréfor ,Les difcours nétoient point des embûches dref-fées ;Les paroles &Ies penféesNétoient point en divorce encor,^uoi ! Ces gens étoient-ils Açs hommesîDemanderoit-on volontiers ?3aiu on les tjrouve fîn^uUera Livre I î; tut Et tout autres que nous ne fommes !-Oiii, cen étoit. Ces bonnes gensFurent vos pères & vos mè crciroit, Mefiîeurs leurs vous vinfliez dAyeux fîncéres ? )e menf


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