Oeuvres de Crébillon . r, ou lcfpoir des Romains. C A T O N. Catilina , je crois que tu nes point coupable :Mais û tu les, tu nes quun iiomme déteftable JCar je ne vois en toi que lefpric &c TéclatDu plus grand des mortels , ou du plus fcélérat. CICÉRON. Catilina, daigner reprendre votre place iDe vos foins pat ma voix le Sénat vous rend grâce :Vous êtes généreux , devenez aujourdhui,-Ainfi que notre efpoir, notre plus ferme appui. 7t CATI L INA, Nos injaftes foupçons nont plus befoin dotngé J Dun homme tel que vous la gloire eft le feul gage. Vous, Sénateurs, veillez à notre fùrecé. Il sagit


Oeuvres de Crébillon . r, ou lcfpoir des Romains. C A T O N. Catilina , je crois que tu nes point coupable :Mais û tu les, tu nes quun iiomme déteftable JCar je ne vois en toi que lefpric &c TéclatDu plus grand des mortels , ou du plus fcélérat. CICÉRON. Catilina, daigner reprendre votre place iDe vos foins pat ma voix le Sénat vous rend grâce :Vous êtes généreux , devenez aujourdhui,-Ainfi que notre efpoir, notre plus ferme appui. 7t CATI L INA, Nos injaftes foupçons nont plus befoin dotngé J Dun homme tel que vous la gloire eft le feul gage. Vous, Sénateurs, veillez à notre fùrecé. Il sagit du Sénat ôc de la liberté j Courons fans différer où lhonneur nous appelle. Adieu, Catilina: jattends de votre zèle Tous les fecours quon doit attendre dun grand cœur. Rome â befoin de vous, & de votre valeur j Combattez feulement, ma crainte eft diflîpée. CATILINA, à part, regardant forcir Ctcêron* Va y ma vakur bientôt fera mieux occupé nâfpire plus quà te percer le SCEN] TRAGÉDIE. 75 SCENE III. C A T I L I N A, C É T H É G U S« CÉTHÉGUS. Xw>ATiLiNA, dis-mei, quel eft donc ton deiTeinïDoù naît ce défefpoir î éclaircis ma ès avoir formé la plus haute entreprife,Toi-même tu détruis de fî nobles projets !Tu trahis Manlius , tes amis , tes fecrets ! C A T I L I N èce , Céthégus : tu me prends pour Tutî doutes ont blefTé Tamicié qui nous lie :Quentre nous déformais ils foient plus mefuré, avant tout, dis-aioi létat des Conjurés jEt sil en ell quelquun qui tremble , ou qui balance. CÉTHÉ deux : nous pouvons agir en du vafe affreux par moi-même rempliDu fang de Nonius avec foin fond de ton palais, jai raiïemblé leur troupe :Tous fe font abreuvés de cette horrible coupe jEt, fe liant à toi par des fermens divers,Sembloient dans leurs tranfports défier les joie & de frayeur mon ame seft émuejCéfar, le feul Céfariell fouftr


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