. Manuel de petite chirurgie . Le volume de la pincedonne au chirurgien une force assez grande pour faire pénétrerles épingles dans les tissus. Cette espèce de pince a reçu le nomde porle-épingle (fig. 248). Lorsque laiguille est introduite, on lembrasse, en passantau-dessous des extrémités laissées libres de chaque côté des té- PANSEMENTS DES PLAIES. A53 guments, la parlie moyenne du fil ciré, qui alors décrit uneanse dont la convexité regarde la plaie; on applique la deuxièmeaiguille ainsi quil a été dit plus haut. On reprend alors le fil, onle fait entrecroiser en avant de la plaie ; on le
. Manuel de petite chirurgie . Le volume de la pincedonne au chirurgien une force assez grande pour faire pénétrerles épingles dans les tissus. Cette espèce de pince a reçu le nomde porle-épingle (fig. 248). Lorsque laiguille est introduite, on lembrasse, en passantau-dessous des extrémités laissées libres de chaque côté des té- PANSEMENTS DES PLAIES. A53 guments, la parlie moyenne du fil ciré, qui alors décrit uneanse dont la convexité regarde la plaie; on applique la deuxièmeaiguille ainsi quil a été dit plus haut. On reprend alors le fil, onle fait entrecroiser en avant de la plaie ; on le repasse derrière lesdeux extrémités de laiguille, on lentrecroise de nouveau, et londécrit ainsi des S de chifire en nombre suffisant pour fixer soli-dement laiguille. Cela fait, on passe à laiguille immédiatementau-dessus, en laissant les fils en avant de manière à formerune espèce dX, On so comporte pour la troisième aiguille commepour les précédentes, et lon continue jusquà ce que toutes les. Fiiï. 248. aiguilles soient fixées. On arrête lexlrémité du filpar un nœud, ou bien en le roulant et le plaçant sous une desaiguilles. Les aiguilles qui ont été employées pour faire cette suturesont droites, courbes, fines, grosses : on en a fabriqué avec delor, de largent, du cuivre, etc. On a imaginé de placer à lex-trémité dune tige métallique une petite pointe en fer de lance, /l5^ DES PANSEMENTS EN PARTIGULIEU. qui servait à introduire celte tige dans la plaie et qui pouvaitsadapter à tous les cylindres métalliques. Mais on se sert le plus communément dépingles dont onaiguise la pointe en les frottant sur un corps dur, du grès parexemple. Celles que lon préfère sont des épingles à insectes,qui sont très-longues, très-fines, et qui, en raison de cette der-nière propriété, déchirent les tissus beaucoup moins que lesautres. Les aiguilles doivent être enlevées aux mêmes époques quetout autre point de suture,
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