Gazette des beaux-arts . éprochable de ce quil convenait dereproduire par la photographie était en quelque sorte irré, en pareil cas, ce ne sont pas toujours les plus autorisés qui sontle plus en vue et sur lesquels, par suite, le choix tombe. davoir recours aune réunion do savants pour interpréter et commenter les œuvresdu plus étonnant des fils de lItalie. Les collaborateurs du Saggio furent : CarloBelgiojoso, Giuseppe Mongeri, Gilberlo Govi et Camillo Boito. DERNIERS TRAVAUX SUR LÉONARD DE VINCI ::<;:; La nécessité dune reproduction intégrale de ces manuscrits deLéonard repos
Gazette des beaux-arts . éprochable de ce quil convenait dereproduire par la photographie était en quelque sorte irré, en pareil cas, ce ne sont pas toujours les plus autorisés qui sontle plus en vue et sur lesquels, par suite, le choix tombe. davoir recours aune réunion do savants pour interpréter et commenter les œuvresdu plus étonnant des fils de lItalie. Les collaborateurs du Saggio furent : CarloBelgiojoso, Giuseppe Mongeri, Gilberlo Govi et Camillo Boito. DERNIERS TRAVAUX SUR LÉONARD DE VINCI ::<;:; La nécessité dune reproduction intégrale de ces manuscrits deLéonard repose donc : 1° Sur la valeur exceptionnelle de ces manuscrits; 2° Sur limpossibilité de les voir interpréter dans leur totalité, oumime simplement grouper par une seule personne; 3° Sur la difficulté en quelque sorte insurmontable, au début dumoins, de confier simultanément la publication, linterprétation etla mise en oeuvre de ces documents à un corps de savants organiséen vue dune pareille tâ ÉTUDES DE GniLLAGES POUR UNE CLOTURE DE CHAPELLE, PAR LÉONARD DE VINCI. (Cudice Atlantico , à Milan.) Ici encore quelques explications nous paraissent nécessaires. Avant tout, se fait-on une idée exacte de la valeur et de la naturede ces manuscrits, œuvre dun génie unique dans les annales delhumanité? Ce qui nous frappe tout particulièrement chez Léonard,cest la réunion dans un même homme de lâme et de la main dar-tiste les plus sublimes à lesprit scientifique probablement le plus uni-versel que lon ait jamais vu. Quand on songe à la valeur des observa-tions et de lenseignement dun homme dont quelques-unes des œuvresde sculpture et de peinture planent dans des sphères que ni le ciseaude Michel-Ange, ni son pinceau, ni celui de Raphaël nont atteints, et 3G4 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. dont lesprit habitait les régions que plus tard parcoururent lesGalilée, les Descartes, les Pascal, les Newton; quand on songe que,chez lui, lobservation scientifi
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