. Sur le Haut-Congo . cqui mavait été attribué, dans la répartition forcément parcmionieuse delespace libre du bateau. Le brave Hanssens, ému de mon abattement,quitta notre petit abri et alla sinstaller en plein soleil parmi lesballots et les rameurs. Ma place, ainsi doublée, fut garnie de couver-tures sur lesquelles on métendit, et je mendormis profondément. Quand je me réveillai, il était près de trois heures; nous étionsamarrés depuis quelque temps à lembouchure de lIbari-NKoutou,sur la rive droite de cet affluent, au village de Mokélé. Le capitaine JUSQUA L EQUATEUR 89 mavait fait préparer


. Sur le Haut-Congo . cqui mavait été attribué, dans la répartition forcément parcmionieuse delespace libre du bateau. Le brave Hanssens, ému de mon abattement,quitta notre petit abri et alla sinstaller en plein soleil parmi lesballots et les rameurs. Ma place, ainsi doublée, fut garnie de couver-tures sur lesquelles on métendit, et je mendormis profondément. Quand je me réveillai, il était près de trois heures; nous étionsamarrés depuis quelque temps à lembouchure de lIbari-NKoutou,sur la rive droite de cet affluent, au village de Mokélé. Le capitaine JUSQUA L EQUATEUR 89 mavait fait préparer un lit dans une case indigène et lon my portadoucement. Les secousses du matin et le sommeil mavaient fait leplus grand bien ; jétais hors de cause, et je pus prendre part auxdélibérations de Hanssens avec Makuentcho, chef du territoire oùnous étions arrêtés. Il sagissait dobtenir de ce roitelet la cession des droits néces-saires pour nous réserver exclusivement le protectorat politique du. Type bayanzi.(Dessin de M. Glave. communiQué par le lieutenant Liebrechts.) district de Mokélé. Ce lieu était important, car il tenait lun descôtés de laccès que lIbari-NKoutou pouvait offrir à des expéditionsportugaises, qui seraient venues du haut-Kwango. Conune on ma souvent paru fort intrigué en Europe au sujet de lamanière dont nous obtenions labandon de privilèges aussi considé-rables des chefs indigènes qui nous connaissaient peu ou point, jevais donner les détails de cette palabre, qui ressemble à beaucoup 6 90 PREMIÈRE PARTIE dautres ayant rapport à des cas semblables. Notre interprète était leZanzibarite Omari, qui avait mené laffaire de Bolobo et qui devaiten traiter bien dautres dans la suite. Sa figure était laide, dunelaideur ridicule. Cétait plutôt un museau de gorille quune facehmnaine. Mais ce masque peu avenant cachait un esprit très ouvert,très prompt, très insinuant et persuasif. Omari parlait couramment lekibangi, q


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