. Annales des sciences naturelles . n seule-ment errer librement sur le fond, mais aussi, peut-être, sup-porter sans inconvénient latrophie des dents autre caractère, sur lequel nous voulons attirer latten-tion, est la présence dépines chitineusesmobiles {e, fig. 21) sur le bord inférieurdu propodite des pattes ambulatoiresproprement dites, chez tous les Gala-théidés. Ces épines, sur lesquelles on napas jusquici attiré lattention, ne sontpoint une formation spéciale à cettefamille ; on les observe déjà, très nom-breuses, chez certains Astacidés et no-tamment chez lEcrevisse, m


. Annales des sciences naturelles . n seule-ment errer librement sur le fond, mais aussi, peut-être, sup-porter sans inconvénient latrophie des dents autre caractère, sur lequel nous voulons attirer latten-tion, est la présence dépines chitineusesmobiles {e, fig. 21) sur le bord inférieurdu propodite des pattes ambulatoiresproprement dites, chez tous les Gala-théidés. Ces épines, sur lesquelles on napas jusquici attiré lattention, ne sontpoint une formation spéciale à cettefamille ; on les observe déjà, très nom-breuses, chez certains Astacidés et no-tamment chez lEcrevisse, mais elles nesobservent nulle part avec la mêmegénéralité et le même développementque chez les Galathéidés. Ce sont encoreles espèces grimpeuses(fig. 21, Diptychnsnitidus, var. concolor) qui en sont le plusrichement pourvues, et peut-être ne sont-elles pas inutiles aux mouvements quexé-cutent ces animaux; elles sont plus rares et plus courtes aucontraire chez les autres Galathéidés, mais on les rencontre. Fi-. 21, 218 et BOUVIER. toujours, même chez les Porcellanes, où elles se réduisentparfois à deux faibles spinules à peine saillantes placées surlangle antéro-inférieur du propodiie. Elles subsistent sansdoute par simple atavisme chez la plupart de ces animaux,mais le développement quelles présentent chez les Dipty-cinés grimpeurs prouve quelles peuvent également subir desinfluences adaptatives. Le plancher slernal sur lequel sinsèrent les appendicesthoraciques post-buccaux est sujet à des modifications quilest utile de signaler ici. Chez les Galathéinés, chez les.^^gléinés et à un moindre degré chez les Eumiinida^ la ré-gion buccale du sternum est extrêmement étroite et presquecomplètement dissimulée par les pattes-mâchoires, surtoutpar celles de la dernière paire, qui sont contiguës à leurbase. Chez les Diptycinés grimpeurs, au contraire, cettepartie se distingue aisément quand on étale en av


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