. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . ants lesenfants,fi leurs menftrues les prennentjeur laid en diminue 8c en deuientmau-uais:ou fi elles deuiennent gro{Tes,leur laid fe ainfi faut dire que com-me le laid & la femence font fang ia digeré,auffi les menftrues font de fang indi*gefte,lequel nature digère beaucoup mieux lors que le petit eftleans quand il yeft nourry. Parquoy la femence du mafle entrantleans, eft comme la tourneurededens le laid,de laquelle fe conioignant auec les menftrues, e
. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . ants lesenfants,fi leurs menftrues les prennentjeur laid en diminue 8c en deuientmau-uais:ou fi elles deuiennent gro{Tes,leur laid fe ainfi faut dire que com-me le laid & la femence font fang ia digeré,auffi les menftrues font de fang indi*gefte,lequel nature digère beaucoup mieux lors que le petit eftleans quand il yeft nourry. Parquoy la femence du mafle entrantleans, eft comme la tourneurededens le laid,de laquelle fe conioignant auec les menftrues, eft faide vne paftedure,comme aduient en la tourneure faifant le fourmage,feparant lhumeur pluscorpulente dauec la liquide,8cçe qui eft de plus folide,prend racine à la matriceen le couurantde membranes, elle y demeure enuelopée iufquesà ce que tout forte DES OYSEAVX, PAR P. BELON. *j forte eh lumiè ais pource que ce myftere fe peut mieux comprendre es petitsqui font encor dedens les ceufs au temps quils fontpreftsàefclorre, ïiouscn di-rons dauantage en ce fuyuant chapitre. De la nature des ceufs; CH AP. ! E S modernes efcriuants de la nature, forme, & conftkutiorldes chofes naturelles, doiuentconfiderer sils en trouuent au-cune enfeighe es eferipts des anciens,à fin que par eux ce quilsen dient, foit c6firmé:& en ce faifant ne fe deldaigner deferirechafque chofe par le menu. A peine pouuôsdire chofe,qui naitefté des-ia fceuès Dont pofsible quil femblera par trop puérile* superfli-à quelques Vns fi leur difons que les Françpys mangeants les ceufs en coque, les tio àm&entament par la poinûe deliee,& puis ayants vuidé la coque la remettent dans le lplat fans la rompre, & que les Aimants les ouurent par le cofté, & puis quand ils œufs ea mles ont mangea ont couftume den rompre la coque. Mais voyez que celte ^*echofe à efté anciennement difputee ,&dont quelques philofophes ont eflayédonner la à eferit au fecohd chapitre du vingt & hui
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