. La comédie humaine. t en riant Solonet, vous entendez les affaires. — Hélas! il faut bien, dit-elle en soupirant. — Jai su que beaucoup de personnes viendront à votremesse de minuit, dit Solonet en sapercevant quil était detrop et se retirant. Madame Evangélista le reconduisit jusquà la porte dudernier salon, et lui dit à loreille : — Jai maintenantpour deux cent cinquante mille francs de valeurs; si jaideux cent mille francs à moi sur le prix de la maison, jepuis réunir quatre cent cinquante mille francs de veux en tirer le meilleur parti possible, et je comptesur vous pour cela


. La comédie humaine. t en riant Solonet, vous entendez les affaires. — Hélas! il faut bien, dit-elle en soupirant. — Jai su que beaucoup de personnes viendront à votremesse de minuit, dit Solonet en sapercevant quil était detrop et se retirant. Madame Evangélista le reconduisit jusquà la porte dudernier salon, et lui dit à loreille : — Jai maintenantpour deux cent cinquante mille francs de valeurs; si jaideux cent mille francs à moi sur le prix de la maison, jepuis réunir quatre cent cinquante mille francs de veux en tirer le meilleur parti possible, et je comptesur vous pour cela. Je resterai probablement à Lanstrac. Le jeune notaire baisa la main de sa cliente avec ungeste de reconnaissance; car laccent de la veuve fit croireà Solonet que cette alliance, conseillée par les intérêts,allait sétendre un peu plus loin. — Vous pouvez compter sur moi, dit-il, je voustrouverai des placements sur marchandises où vous nerisquerez rien et où vous aurez des gains considé-rables. 3 12 SCÈNES DE LA VIE PRIVÉE. — A demain, dit-elle, car vous êtes notre témoin avecmonsieur le marquis de Gyas. — Pourquoi, chère mère, dit Paul, refusez-vous devenir à Pans? Natalie me boude, comme si jétais la causede votre résolution. — Jai bien pensé à cela, mes enfants, je vous gêne-rais. Vous vous croiriez obligés de me mettre en tiers danstout ce que vous feriez, et les jeunes gens ont des idéesà eux que je pourrais involontairement contrarier. Allezseuls à Paris. Je ne veux pas continuer sur la comtesse deManerville la douce domination que jexerçais sur Natalie,il faut vous la laisser tout entière. Voyez-vous, il existeentre nous deux, Paul, des habitudes quil faut influence doit céder à la vôtre. Je veux que vousmaimiez, et croyez que je prends ici vos intérêts plus quevous ne limaginez. Les jeunes maris sont, tôt ou tard,jaloux de laffection quune fille porte à sa mère. Ils ontraison peut-être. Quand vous ser


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