. Avis au peuple sur sa santé. re comme une dou-leur caufée par lâcreté fcorbutique :ainfl il nefl: point étonnant que lonéchoue. Les Médecins eux - mêmesne donnent peut - être pas toujoursallez dattention à la nature du mal ;ôc lorfquils la connoiflent, ils fe bor-nent trop à des remèdes foibles &incapables de produire leffet nécef-faire Si le mal eft de nacure inflam-matoire , rien ne peut çuérir que lafaignée. Il en efl: des maux de dents com-me de tous les autres ; ils dépendentde plufleurs caufes différentes , & fîlon ne combat pas ces caufes parles remèdes qui leur conviennent ,bien-loin
. Avis au peuple sur sa santé. re comme une dou-leur caufée par lâcreté fcorbutique :ainfl il nefl: point étonnant que lonéchoue. Les Médecins eux - mêmesne donnent peut - être pas toujoursallez dattention à la nature du mal ;ôc lorfquils la connoiflent, ils fe bor-nent trop à des remèdes foibles &incapables de produire leffet nécef-faire Si le mal eft de nacure inflam-matoire , rien ne peut çuérir que lafaignée. Il en efl: des maux de dents com-me de tous les autres ; ils dépendentde plufleurs caufes différentes , & fîlon ne combat pas ces caufes parles remèdes qui leur conviennent ,bien-loin de guérir , lon augmente lemal. Jai guéri de violents maux de dentsde la mâchoire inférieure , en appli-cjuanc une emplâtre compofée de fari- D E D E NTS, I^I ne, de blanc dœuf, deau-de-vie & demaftic , a langle de cette mâchoire ,dans lendroit où lon fent battrelartère. Jai aufïi foulage des mauxde tête extrêmement violents, en ap-pliquant la même emplâtre fur lartercdes i^i Apoplexie. Erasmnnmn CHAPITRE rApoplexie. §. 14J. T^Out le monde connoîcX lapoplexie , qui eft uneperte fubite de tous les fcns & de tousles mouvements volontaires , pendantlaquelle le pouls fe conferve & larefpiration eft gênée. Je métendraipeu fur cette maladie qui neft pas fré-quente dans les campagnes j ^ dontjai parlé fort au long dans une lettreà Monfieur de H a l l e r , qui a paruen 17 5 r. §. 146. Lon en diftingue ordinai-rement deux efpeces , lapoplexie fan-guine , & lapoplexie féreufe. Ellesdépendent lune & lautre de ce queles vaifleaux du cerveau sengorgent,& qualors ils empêchent les fondionsdes nerfs. Toute la différence quil ya entre lune & lautre, ceft que lapremière a lieu chez les perfonnes quifont fortes, robuftes, qui ont un vrai fang. Apoplexie. 195 lang pefant , épais , inflammatoire ,& qui en ont beaucoup ; & ceft aiorsune vraie maladie attaque les perfonnes moinsrobuiles dont le fang
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