. Les bons enfants . plus difficile encore, voilà unorage terrible qui commence; le vent souffle avecune telle violence que de tous côtés on entend desbranches se briser et tomber ; la pluie tombe à tor-rents, la grêle fouette le nez et le dos des chevaux;le postillon, le domestique sont trempés; le ton-nerre commence à gronder; les éclairs se suiventsans interruption; les chevaux refusent tante était désolée davoir continué sa route;elle appelle son domestique. « Fritz, dit-elle, ny a-t-il pas un village ou uneferme près dici, où nous pourrions nous arrêterpour la nuit? — Je ne sa


. Les bons enfants . plus difficile encore, voilà unorage terrible qui commence; le vent souffle avecune telle violence que de tous côtés on entend desbranches se briser et tomber ; la pluie tombe à tor-rents, la grêle fouette le nez et le dos des chevaux;le postillon, le domestique sont trempés; le ton-nerre commence à gronder; les éclairs se suiventsans interruption; les chevaux refusent tante était désolée davoir continué sa route;elle appelle son domestique. « Fritz, dit-elle, ny a-t-il pas un village ou uneferme près dici, où nous pourrions nous arrêterpour la nuit? — Je ne sais, madame; je vais demander aupostillon. » Il revint un instant après pour annoncer à matante quà cent pas plus loin il y avait une aubergehabitée par deux hommes et une femme, mais quecette auberge manquait de tout, et quon y seraittrès mal. « Nous serons toujours mieux quici, sur lagrande route, dit ma tante. Tâchez, Fritz, dy fairearriver nos chevaux, pour que nous y passions lanuit. ». LES BONS ENFANTS 325 Avec des peines infiniei, on parvint à faire avan-cer les chevaux, et on arriva à la porte de é le bruit que faisaient les gens et les chevaux,personne ne paraissait; la porte restait fermée. Oncontinua dappeler, de frapper; enfin un hommeentrouvrit la porte et demanda dun ton bourru cequon voulait. Le postillon et le domestique expli-quèrent ce que demandait ma tante, et déclarèrentà laubergiste que sil ne voulait pas les laisserentrer de bonne grâce, ils entreraient de ne répondit pas et ouvrit la porte ; matante descendit de voiture avec sa femme de chambre,le postillon détela les chevaux à lécurie, Fritz aidala femme de chambre à monter les sacs de nuit etla cassette qui contenait largent et les bijoux de matante. Laubergiste, toujours silencieux, mena ma tantedans une chambre au rez-de-chaussée, où se trou-vaient un lit, une table, deux chaises et un buffet. « Je voudrais avoir une chambre


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