. Paralysies et contractures hystériques. épendance la symptomatologie de lhystérie. En résumé, lésion organique ou lésion dynamique ne sauraientdifférer que par le degré, toutes deux consistant en un troublematériel de la constitution des organes, lapremière donnant lieu à des altérations per-sistant toujours, facilement appréciablesaprès la mort ; la seconde ne produisant quedes altérations passagères et ne laissant,après la mort, aucune trace actuellementsaisissable. Ce rapprochement entre la lésion orga-nique et la lésion dynamique était impor-tant à rappeler. Lanatomie pathologiquenous a


. Paralysies et contractures hystériques. épendance la symptomatologie de lhystérie. En résumé, lésion organique ou lésion dynamique ne sauraientdifférer que par le degré, toutes deux consistant en un troublematériel de la constitution des organes, lapremière donnant lieu à des altérations per-sistant toujours, facilement appréciablesaprès la mort ; la seconde ne produisant quedes altérations passagères et ne laissant,après la mort, aucune trace actuellementsaisissable. Ce rapprochement entre la lésion orga-nique et la lésion dynamique était impor-tant à rappeler. Lanatomie pathologiquenous a appris que le symptôme paralysieou contracture peut succéder à des altéra-tions organiques profondes dont le siègevariable peut se trouver en différents pointsde la moelle et du cerveau. Nous pouvonsdonc admettre à priori que, dans les cas sinombreux et si variés de paralysies ou decontractures purement nerveuses, la lésiondynamique doit également, suivant les cas,occuper un siège différent. Nous pensons,. 14. par des preuves tirées de la physiologie pathologique, pouvoirétablir quil en est effectivement ainsi. Au sujet de la ressemblance parfois si frappante qui existe PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE 121 entre les maladies nerveuses organiques et certaines manifesta-tions de lhystérie, notre maître, M. Charcot, sexprime ainsi :«... Cette ressemblance, qui, parfois désespère le clinicien, doitservir denseignement au pathologiste, qui, derrière le syndromecommun, entrevoit une analogie de siège anatomiquc, et,mittatismutandis, localise la lésion dynamique daprès les données four-nies par lexamen de la lésion organique correspondante. Et cecinous conduit à reconnaître que les principes qui régissent len-semble de la pathologie sont applicables aux névroses, et que, làaussi, on doit chercher à compléter lobservation clinique, enpensant anatomiquement et physiologiquement . » Le schéma ci-joint (fig. 14) facilitera lexposition des c


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