. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 259. — Philodendron Selloum (J. Koch, sur un vieil arbre ; cmvoit les troncs tordus suspendus et savancant vers la lumière:voir les racines fixatrices et les racines câbles. Dessin de R. C. Ce nest que bien haut dans la couronne que nous voyons les troncsdénudés tendre vers le jour et, par une croissance accélérée complétéepar le poids quexerce sur eux leur couronne, retomber en arcs gra-cieux, parfois dessinant dans lair une double courbure terminée par (61) R. CHODAï. LA VEGETATION DU PARAGUAY 271 une extrémité géotropiquement relevée pour d
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 259. — Philodendron Selloum (J. Koch, sur un vieil arbre ; cmvoit les troncs tordus suspendus et savancant vers la lumière:voir les racines fixatrices et les racines câbles. Dessin de R. C. Ce nest que bien haut dans la couronne que nous voyons les troncsdénudés tendre vers le jour et, par une croissance accélérée complétéepar le poids quexerce sur eux leur couronne, retomber en arcs gra-cieux, parfois dessinant dans lair une double courbure terminée par (61) R. CHODAï. LA VEGETATION DU PARAGUAY 271 une extrémité géotropiquement relevée pour dresser son bouquet degrandes feuilles vers la lumière (fig. 259). Des troncs de ce genre ne sontretenus aux arbres que par le lacis des racines qui, en filet enchevêtré,vont en enlacer, par leurs cordes, lépaisseur des fû Fig. 260. — Philodendron Selloum C. Koch, qui a grimpé surun arbre ; on voit les gros pétioles : lun deux est refléchiet porte le limbe pinnatifide (à gauche) ; voir les racinesprenantes qui enserrent le tronc et les racines câbles quidescendent, à gauche ; voir aussi linflorescence entre lesdeux pétioles inférieurs, à gauche. Phot. W. V. 11 ne semble pas que cet épiphytisme soit sans préjudice pourlarbre ; ceux que nous avons photographiés avec leur garniture degrandes Aroïdeés étaient à moitié pourris sous labondant lacis desracines prenantes. En plus de ces dernières se développent les racinesnourricières qui, nombreuses, senchevêtrent souvent dans leur par- 272 BULLETIN IH-: LA SOCIETE HOTANIOl E l)E GENEVE («2> cours. On sait <jiie leur sommet arrivant au sol souvent sallongentavant de prendre pied. On voit alors leur extrémité traîner sur le solet finalement donner naissance, du côté convexe, à des radicellesfixatrices.
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