. Pievx desirs imites des latins . 6£i Vous donc,o Seigneur, lattente dIfraë], delir après lequel noftre cœur fbufpire les ioursihaftez vous, 6c ne tardez pas;, */•*$•leuez vous,depefchez,& venez*, afin que vousnous tiriez, de cette prifon,pour cofejjer vofire nom,pour vous loiïer,& vous rendre les actionsde grâces, àquoy voftre railèricorde nousauraobligez» Venez Seigneur,& ne tardez point plus*, ê»venez Seigneur Iesvs,venez 6c nous villtez Uloq^. *.en paix-, venez & tirez de prifon les enchai- 15«nez: afin que dvn cœur perfaict nous vousferuions,& nous reiouyfîons en
. Pievx desirs imites des latins . 6£i Vous donc,o Seigneur, lattente dIfraë], delir après lequel noftre cœur fbufpire les ioursihaftez vous, 6c ne tardez pas;, */•*$•leuez vous,depefchez,& venez*, afin que vousnous tiriez, de cette prifon,pour cofejjer vofire nom,pour vous loiïer,& vous rendre les actionsde grâces, àquoy voftre railèricorde nousauraobligez» Venez Seigneur,& ne tardez point plus*, ê»venez Seigneur Iesvs,venez 6c nous villtez Uloq^. *.en paix-, venez & tirez de prifon les enchai- 15«nez: afin que dvn cœur perfaict nous vousferuions,& nous reiouyfîons en voftre pre-fence .-Venez noftre Sauueur, venez chery&defiré de toutes les nations,monftrez vo-ftre face, 6c nous ferôs fauuez: venez ma lu-mière, mô rédempteur, tirez, monamedepr%-fon, pour confejfer vojlrefaincl vraymencheureux ces efprits, qui tirez, de la prifon, ontitieritécomme nouueaux Iofephs de parue-nir au palais Royal, 6c commander fur tantde fubie&s ! Tt\ Corn;. Ji—t-^* ^utmaamoium âestâerat ceruus aâ fontes aqua-rum ; ita. iejuUrat anima mea ai te T>eus . Tsal 4». éh «*5XL Comme le cerf defire les fontaines des eaiïes: ainfy te defire mon ame> o Dieu. Pfal. 41. V Nique obïecl de ma pensée,Fuultil que iefaçefçauoir,Combien lamour a depouuoirDedans ma poitrine blefiéeïDiray-ie le plus grand ie [apporte en vous aymanttLamour demande dufilence,Mais le feu qui brûle mon fein,Me contraint par fa future vn contraire deffein. ïayplus dardeur quvne prairie,Lors que lefoleilenuiettxDe voir fes attraits gracieux,Luybrule fa robe voit mille petits malheureuxauortons,Mortsaufeinde leur mère morte*,Lncor quils foient cuits de chaleur:Lafoifquilfault que iefupporte,Ift bien plus viue que la leur. Ileft vrayquela caniculeCuit des moijfons, & les forets,Llleperfe tout de fes rais, * Btfouffle vne halainequi brule* Tt 4 Morj é6^ Livre III. Alors la terre fans vigueurIft toute eti
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