. Du pincement des vaisseaux comme moyen d'hémostase; leçon extraites du second volume des Cliniques chirurgicales du dr. Péan. uvrer, tant il est défectueux, et M. liœberlé en convientlui-même. Il avoue quil exige quelque habitude. Mais ce nestlà quun des moindres inconvénients. En y regardant de plusprès, on voit que la pince de fabrication strasbourgeoise,arrêtée au premier œillet, donne entre ses mors un écartementde 7 millimètres ; que, fixée au second œillet, les mors pré-sentent encore un écartement de 3 millimètres 1/2, commelindiquent les deux figures ci-contre (fig. 25). Doîi il résu


. Du pincement des vaisseaux comme moyen d'hémostase; leçon extraites du second volume des Cliniques chirurgicales du dr. Péan. uvrer, tant il est défectueux, et M. liœberlé en convientlui-même. Il avoue quil exige quelque habitude. Mais ce nestlà quun des moindres inconvénients. En y regardant de plusprès, on voit que la pince de fabrication strasbourgeoise,arrêtée au premier œillet, donne entre ses mors un écartementde 7 millimètres ; que, fixée au second œillet, les mors pré-sentent encore un écartement de 3 millimètres 1/2, commelindiquent les deux figures ci-contre (fig. 25). Doîi il résulteque la pince dont nous parlons, arrêtée aux deux premiers de-grés, est tout au plus propre à faire de la compression tempo-raire, en agissant en masse sur des tissus très-épais et peu (1) Loc. cit., p. 773. DU PINCEMENT HÉMOSTATIQUE. llîT réductibles, et à y interrompre momentanément le cours dusang. Il faut donc, avec cet instrument, en yenir au troisièmedegré ou au cran forcé pour obtenir \&pincement. Doù il résulteencore que celui-ci ne peut être pratiqué quà un seul degré.. Fig. 25. — Pinces de M. Kœberlé. Linférieure fixée au premier œillet montre Fécar-tement des mors qui correspond à ce premier arrêt. La supérieure, arrêtée audeuxième œillet, montre lécartement correspondant. puisque les branches de la pince sont absolument rigides etque M. Kœberlé nous reproche, comme un grave défaut, da-voir cherché à donner aux branches des nôtres la plus grandoélasticité possible. Il existe encore une troisième différence, que-nous allions omettre, dans la pince confectionnée par lesmains du chirurgien de Strasbourg. Mais celle-là, quoi quendise notre contradicteur, est si peu importante, que nous eus-sions peut-être été pardonnable de la passer sous , nous la signalerons, puisque M. Kœberlé la jugedigne de quelque intérêt. En 1838, Gharrière généralisait lesapplications de son mode da


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