Oeuvres complettes de Mde Belloy . , où vous égare un défefpoir extrême?Songez-vous quavant lui |c périrai nioi-mcme lBlanche, avec la dernière chaleur. Oui, Seigneur, je le fais , vous mourrez en Héros rMais vos malheurs Se plus calmeront-ils mes maux l ( avec un frémijfement foudain. ) Hélas ! fur (es périls lorfque je vous implore ,Le péril du moment eftplus terrible encore. L ^ iSS PIERRE LE CRUEL, Si Dom Pèdre venait I — Hâtez-vous de partir :Ah ! deux fois de Tes mains efpère-t-on fortir JEdouard. Partez, Prince, & bientôt vous me ferez apprendreQuels otages, quels foins, quel temps vous
Oeuvres complettes de Mde Belloy . , où vous égare un défefpoir extrême?Songez-vous quavant lui |c périrai nioi-mcme lBlanche, avec la dernière chaleur. Oui, Seigneur, je le fais , vous mourrez en Héros rMais vos malheurs Se plus calmeront-ils mes maux l ( avec un frémijfement foudain. ) Hélas ! fur (es périls lorfque je vous implore ,Le péril du moment eftplus terrible encore. L ^ iSS PIERRE LE CRUEL, Si Dom Pèdre venait I — Hâtez-vous de partir :Ah ! deux fois de Tes mains efpère-t-on fortir JEdouard. Partez, Prince, & bientôt vous me ferez apprendreQuels otages, quels foins, quel temps vous voulez , Guefclin , jufquà fes pavillons :Moi, je cours vers le Roi pour ôter tous foupçons. Dom Henri, cl Edouard, Ses pleurs mont défolé \ mais mon cœur perfévère. ( à Blanche, ) Puis-je trop mexpofer pour une paix fî chère, ( montrant du Guefdin, ) Dont jattends votre main^—& quironsipra fes fers?Je hâte mon bonheur. Blanche. Ou mon dernier revers. Fin du fécond Aâe*. TRAGÉDIE. 169 ACTE ï ï ï. Tente dÊdouard, SCENE PREMIERE. DO M PÈDRE, EDOUARD,GARDES au fond. Edouard. JViE s vœux font-ils remplis ?(^ votre ame appaifccA recevoir un frère eft-clle difpofce ?Les intérêts du peuple à Guefciin font remis :Du pas quon fait vers vous fentez donc tout le prix. Dom P È D R E. Quoi î Henri, dans ces lieux refufait de paraître !Ce rebelle, en fon camp voulait mander fon maître ! Edouard. Ce nefl: pas Dom Henri, ce font tous vos fujets ,Aujourdhui fcs foldats , qui, bUmnn: mes projets,Nofaient le confier à vos mains vcngerefles. Dom P â D r perfides fujets doutent de mes promeffes ! leurs doutes, Seigneur, font-ils fi criminels?Rappelez, envers eux, vos fermcns folcmnels. I70 PIERRE LE CRUEL, Lorfque mon bras vainqueur terminant vos quQ^ relies ,Votre honneur me jura la grâce des rebelles :Je crus de votre peuple être le bienfaiteur jJe crus lui rendre un père , & fus Ton deftruc- teur:Je rend
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