. Revue de l'art chrétien . svoûté en pierre; le premier étage navait quun plafond sup-porté par des colonnes ou par des arcades. Les cheminées,presque toujours cylindriques, se rétrécissaient considérable-ment vers leur sommet. On fortifiait les abbayes comme des châteaux, pour quilspussent se défendre contre linvasion des seigneurs qui ve-naient les piller, sous prétexte de protection. Cest surtoutpour se mettre à labri de ces violences, que les moines se re-tiraient dans les endroits les plus écartés et quils bâtissaientleurs demeures dans les montagnes et dans les forêts dundifficile accès


. Revue de l'art chrétien . svoûté en pierre; le premier étage navait quun plafond sup-porté par des colonnes ou par des arcades. Les cheminées,presque toujours cylindriques, se rétrécissaient considérable-ment vers leur sommet. On fortifiait les abbayes comme des châteaux, pour quilspussent se défendre contre linvasion des seigneurs qui ve-naient les piller, sous prétexte de protection. Cest surtoutpour se mettre à labri de ces violences, que les moines se re-tiraient dans les endroits les plus écartés et quils bâtissaientleurs demeures dans les montagnes et dans les forêts dundifficile accès. J. CORBLET. [ suite au prochain numéro. QUATRE JOURS DANS LE PÉLOPONÈSE TROISIEME ARTICLE Mégare, autrefois célèbre et puissante, nest aujourdhuiquun bourg de 4,000 âmes; ses maisons en terrasse sétendentsur deux collines inégales, et dans lintervalle qui les sépare,sur la colline la plus haute, située au nord-ouest, sélèvent lesruines dune tour vénitienne à voûtes ogivales. Un peu plus. Mégare, bas est une église dans la muraille de laquelle sont employéesquelques pierres antiques. Une inscription chrétienne estaccompagnée dune colombe et de lA et de lQ. Sur la place, une masure contient un petit musée danti-quités locales qui noffre rien de bien remarquable. Voir le numéro de septembre 1861, page 401. QUATRE JOURS DANS LE PÉLOPONÈSI 549 On ne trouve à Mégare aucun reste de sa splendeur pas-sée; on ne sen étonnera pas lorsquon saura que tous ses mo-numents étaient construits dune pierre tendre coquillière,pierre porique ou , sans aucune consistance et sécra-sant dans la main. La coiffure des femmes est ici fort singulière; elles portentsur le front une sorte de bandeau, de demi-calotte composéede pièces de monnaie, dragmes, demi-dragmes, francs, demi-francs, pièces turques, etc., en argent, disposées en écailles depoisson ; en avant du bandeau pendent sur le front quelquesmonnaies turques en or. Dans leur


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