. Collection complete des oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve. cet Ecrit dun air de triom-phe comme labrégé des leçons de Jcfus-ChrilL Voilà pour-tant jufquoù peut mener cette indigne méthode. Quiconque (a) Matth. XIII. iz. Luc. XIX. ) Matth. XII. 48. Marc. III. jj-( c ) Marc. XI. 2. Luc XIX. \q.{d) Marc. IV. 12. Jean. XIL 40.( f ) Luc. XIV. 2(5.(/) Matth. X. u- Luc. XIL çi. ,-2. ig) Matih. X. îv Luc. XIL 55-( Il ) Ibid.( i ) Matt. X. \6.( k ) Matth. XIL 2. & feqq.(/) Luc. XIV. 23.( m ) Matth. XL 12. DE LA MONTAGNE, tii aura lu mes Livres , &c lira les imputations de ceux qui mac-


. Collection complete des oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve. cet Ecrit dun air de triom-phe comme labrégé des leçons de Jcfus-ChrilL Voilà pour-tant jufquoù peut mener cette indigne méthode. Quiconque (a) Matth. XIII. iz. Luc. XIX. ) Matth. XII. 48. Marc. III. jj-( c ) Marc. XI. 2. Luc XIX. \q.{d) Marc. IV. 12. Jean. XIL 40.( f ) Luc. XIV. 2(5.(/) Matth. X. u- Luc. XIL çi. ,-2. ig) Matih. X. îv Luc. XIL 55-( Il ) Ibid.( i ) Matt. X. \6.( k ) Matth. XIL 2. & feqq.(/) Luc. XIV. 23.( m ) Matth. XL 12. DE LA MONTAGNE, tii aura lu mes Livres , &c lira les imputations de ceux qui mac-cufent, qui me jugent, qui me condamnent, qui me pour-fuivent, verra que ceft ainfi que tous mont traité. Je crois vous avoir prouvé que ces Mefïîeurs ne mont pasjugé félon la raifon ; jai maintenant à vous prouver quils némont pas jugé félon les loix : mais laiffez-moi reprendre uninltant haleine. A quels triltes effais me vois-je réduit à monâge ? Devois-je apprendre fî tard à faire mon apologie ? Etoit--££ la peine de commencer ?. V 1 \yd^ LETTRES ECRITES SECONDE LETTRE. J Ai fappofé , Monfleur, dans ma précédente Lettre , quejavois commis en effet contre la Foi les erreurs dont on mac-cufe , ôc jai fait voir que ces erreurs nétant point nuifiblesà la fociété, nétoient pas punilTahles devant la jullice seft réfervé fa propre défenfe , & le châtiment des fiutesqui noffenfenc que lui. Ceft un facrilege à des hommes defe faire les vengeurs de la Divinité, comme fi leur proteftionlui étoit néceiïaire. Les Magiilrats, les Rois , nont aucuneautorité fur les âmes ; &c pourvu quon foit fidèle aux Loixde la fociété dans ce monde , ce neft point à eux de femêler de ce quon deviendra dans lautre ^ où ils nont aucuneinfpeclion. Si lon perdoit ce principe de vue , les Loix faitespour le bonheur du Genre-humain en fcroient bientôt le tour-ment; &, fous leur inquifition terrible, les hommes, jugéspar leur foi plus que par le


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