Causeries avec mes élèves . CAUSERIES AVEC MES ÉLÈVES. Itî3 Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage • Assurément il radotait. /] {/Vf 1/ Car, au nom des dieux, je vous prie,Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir ?Autant quun patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vieDes soins dun avenir qui nest pas fait pour vous îNe songez désormais quà vos erreurs passées ;Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient quà nous. H ne convient pas à vous-mêmes,Repartit le vieillard. Tout établissementVient tard, et dure peu. i La main des Parques
Causeries avec mes élèves . CAUSERIES AVEC MES ÉLÈVES. Itî3 Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage • Assurément il radotait. /] {/Vf 1/ Car, au nom des dieux, je vous prie,Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir ?Autant quun patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vieDes soins dun avenir qui nest pas fait pour vous îNe songez désormais quà vos erreurs passées ;Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient quà nous. H ne convient pas à vous-mêmes,Repartit le vieillard. Tout établissementVient tard, et dure peu. i La main des Parques blême».De vos jours et des mïéns se jouent é termes sont pareils par leur courte duré de nous des clartés de la voûte azuréeDoit jauir le dernier? Est-il aucun momentQui vous puisse assurer dun second seulement ?Mes arrière-neveux me devront cet ombrage : Hé bien ! défendez-vous au sageDe se donner des soins pour le plaisir dautxuL?^Cela même est un fruit que je goûte aujourdhui
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