Bruxelles à travers les âges . u-sieurs boutiques. « Le Parc est entouré demaisons qui forment quatrerues. Les façades de cesmaisons ne sont pas uni-formes, quoique belles engénéral, et lensemble formeun beau coup dœil. Dans lapartie du nord est lhôtel duConseil de Brabant, celuide la Chambre des compteset celui du chancelier, quiont été construits sur les des-sins du sieur Guimard. Lafaçade de lhôtel du Conseilde Brabant est vis-à-vis lagrande allée, dont elle formela perspective. De chaquecôté de ces édifices en sont dautres qui remplissent toute la largeur du Parc, ettous ensemble ne form
Bruxelles à travers les âges . u-sieurs boutiques. « Le Parc est entouré demaisons qui forment quatrerues. Les façades de cesmaisons ne sont pas uni-formes, quoique belles engénéral, et lensemble formeun beau coup dœil. Dans lapartie du nord est lhôtel duConseil de Brabant, celuide la Chambre des compteset celui du chancelier, quiont été construits sur les des-sins du sieur Guimard. Lafaçade de lhôtel du Conseilde Brabant est vis-à-vis lagrande allée, dont elle formela perspective. De chaquecôté de ces édifices en sont dautres qui remplissent toute la largeur du Parc, ettous ensemble ne forment quun seul plan darchitecture symétrique et, dans le gros,vraiment magnifique. » M. G. de Wautier, dans une brochure publiée en 1810 (1), fait valoir lavantagedes beaux trottoirs quon avait établis le long des maisons pour la sécurité despiétons. A Guimard, pour les travaux entrepris en 1774, on adjoignit son confrèrelarchitecte Montoyer, et Zinner, le jardinier de lorangerie du Parc, qui fut plus tard. (1) Remarques curieuses et peu connues sur la ville de Bruxelles. Bruxelles, André Leduc, rue de Namur, p. 18. 2Ô0 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. inspecteur de la forêt de Soignes (i). Au début il navait été question que de nivelerle terrain de la place Royale et dy planter en quadrilatère une double rangéedarbres. Les ressources de lÉtat et de la ville nauraient point permis de réaliserlœuvre grandiose qui fait encore aujourdhui notre admiration. La métamorphose duParc et de tout le quartier environnant est due à la mesure que prit Joseph II en yfaisant contribuer les ordres religieux. M. Bernard de Smeth, en compulsant les comptes des ouvrages de la cour déposésaux archives du royaume, a établi la part de contribution des couvents à cette œuvrecolossale. Les abbayes de Coudenbergh, de Villers, de Grimberghe, de Rolduc,de Saint-Ghislain, de Rosendael, de Valduc, de Saint-Denis, dOrval, de Forest,de la Ramée, de Cambron et quelques
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