. Dictionnaire de physiologie. Physiology. AEROTONOMÃTRE. f. Pkysiol. 1891, t. Il, p. 236; (.'. /V/. 1887, l. i. et 188S, t. ii, p. VM; Sur la rei^pirafim pulmnnoiir, Bull. 'icad. royolo dun. dm sr. et des Irllrrs, 2 iiov. 1888. p. 1:0). BiMin a publié une séiic do cléterniinations île tension d'oxy,i»'ène et de CO- dans le sang artériel du chien, pour niontrei' que souvent la tension de Poxyfiéne y est plus élevée (plus de 20 p. 100 d'une atmosphère) et celle de CG-plus basse (plusieurs fois tensimi nnllc do C0-) ([uedans l'air des alvéoles pulmonaires. Ici donc les j^az auraient
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. AEROTONOMÃTRE. f. Pkysiol. 1891, t. Il, p. 236; (.'. /V/. 1887, l. i. et 188S, t. ii, p. VM; Sur la rei^pirafim pulmnnoiir, Bull. 'icad. royolo dun. dm sr. et des Irllrrs, 2 iiov. 1888. p. 1:0). BiMin a publié une séiic do cléterniinations île tension d'oxy,i»'ène et de CO- dans le sang artériel du chien, pour niontrei' que souvent la tension de Poxyfiéne y est plus élevée (plus de 20 p. 100 d'une atmosphère) et celle de CG-plus basse (plusieurs fois tensimi nnllc do C0-) ([uedans l'air des alvéoles pulmonaires. Ici donc les j^az auraient clieiniué dans un sens inverse à celui que demandaient les diiférences de lt;nsions; et leur transport no pouvait plus ôtre mis sur le compte de la ilillusion, comme le vont la théorie de 1*i";ek. H(>iin s'ap- puie sur ces expériences pour assigner au tissu du jiomnon un rôle actif dans l'absorption de l'oxygène, et l'exhalation de CD-, et pour comparer la fonction respiratoire de l'ôpi- thélium pulmonaire à la fonction secrétoire des épithéliums f,'landulaires. BouR se servit pour ses expériences de chiens dont le sang était rendu incoagulabic par une inJocLion inlra-veineuse de peptone ou d'extrait de sangsue. 11 employa comme aérotonomètre une forme modifiée du grand conifiteur de Ludin, qu'il appela Uémalo- aréomètrc [Hà mataroometei' en allemand). Le s;ing arrivait par une carotide à l'Iiémato- arôométre, s'y met- tait en contact avec le mélange gazeux contenu dans l'ap- pareil, puis retour- nait à l'animal par une canule fixée dans un autre vais- seau, la veine fémo- rale par exemple. La persistance de la tluidilé du sang per- met ici de prolonger à volonté le contact entre la minime at- mosphère gazeuse de l'appareil et le sang qui s'y renou- velle constamment. BoHR affirme que l'é- quilibve entre l'air de raérotonomètre et les gaz du
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