. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . battis le bramin fans vie à mes pieds. |Asfer , en ce moment ) fut fi étonnée ^quelle fe laiiTa tomber fur un petit lit furlequel elle devoit paiTer la nuit avec cefourbe , mais la prenant par la main : belleAsfer ^ lui dis - je, ne crains rien -, tu voisen moi .de dieu & fon envoyé, enuxï mot? je fuis Mahomet , qui las à^s abo-minations de ces impies? ai réfolu de détruireleur temple 5 leur idole & leur religion; jelui alors le pafîage pour aller aufouterreîn , je lui Es connoître


. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . battis le bramin fans vie à mes pieds. |Asfer , en ce moment ) fut fi étonnée ^quelle fe laiiTa tomber fur un petit lit furlequel elle devoit paiTer la nuit avec cefourbe , mais la prenant par la main : belleAsfer ^ lui dis - je, ne crains rien -, tu voisen moi .de dieu & fon envoyé, enuxï mot? je fuis Mahomet , qui las à^s abo-minations de ces impies? ai réfolu de détruireleur temple 5 leur idole & leur religion; jelui alors le pafîage pour aller aufouterreîn , je lui Es connoître limpofturede ces miferables , 6c que Ram ? au lieujdêtre un dieu puilTant, comme on le leur-faifoit accroire^ nétoit quune vaine idole^faite par la main ài^s hommes, & que leur ^ 1aveuglement portoit enfuite à adorer. Jetai fauve lhonneur î lui dis-je , je vais tereconduire à ton père; dis-lui de ma part,-quavant que le jour paroifTe , il ceux de fa fede ? quil vienne avec»eux dans le temple , voir le dieu auquel il C^onjjt^ /CoçoCJ À ^ DE GUZARATE. 4^9 te facrifïoit ; ordonne-lui de ma part de maf-facrer ces infâmes minières de Ram fansaucune piné , & ailure-Ie que fi tous lesGentils de ce bourg ne reconnoilTent pasdans ce jour un feuî dieu, &: Mahomet pourfon envoyé , je ferai pleuvoir fur eux lefeu du ciel qui les réduira tous en étois en ce moment animé dun fi faintzèle, pourfuivit Abderaïm^ quil y a appa-rence que je parus à Asfer être quelquechofe de plus quun homme ordinaire. Per^fuadée de ce que je lui difois ^ elle fit entremes mains abjuration de fon idolâtrie? &fortant avec die du temple > fans en refer-mer la porte 5 je la conduifis chez elle 5 àtravers les éclairs & le tonnerre, que cettefille fimple prenoit pour leiTet de mes me-naces? & que le prophète, qui fans doutemavoit infpiré ce langage y avoit en ce mo-ment obtenu du ciel 5 pour confirmer ceque je venois davancer en faveur de


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