DéfenseurOuvrage religieux, politiques et littéraire . ilsaient donné lieu de les en accuser. Mais il étoitindispensable de le faire avec franchise, ne fût-ceque pour éclaiicir une question dune haute im-portance que nos adversaires sattachoient à em-brouiller; ne fût-ce que pour empêcher quunetrop juste médisance contre une portion des hon-nêtes gens ne devînt une calomnie contre la masseentière. Car si on parvenoit jamais à la déconsi-dérer, à lui enlever cette honorable estime pu-blique, seule force morale qui reste aujourdhui,cette dernière puissance détruite, la lutte entreTordre et le dé


DéfenseurOuvrage religieux, politiques et littéraire . ilsaient donné lieu de les en accuser. Mais il étoitindispensable de le faire avec franchise, ne fût-ceque pour éclaiicir une question dune haute im-portance que nos adversaires sattachoient à em-brouiller; ne fût-ce que pour empêcher quunetrop juste médisance contre une portion des hon-nêtes gens ne devînt une calomnie contre la masseentière. Car si on parvenoit jamais à la déconsi-dérer, à lui enlever cette honorable estime pu-blique, seule force morale qui reste aujourdhui,cette dernière puissance détruite, la lutte entreTordre et le désordre, ne seroit que trop tôt dé-cidée. Or, cest ce que nous devons prévenir detous nos efforts, puis(jue cest à quoi lennemi tra-vaille de tous fes moyens. Chaque jour il répèteavec afîectalion que ions les honnêtes gens sontincapcibles, parce que plufiieiirs furent impré-voyans, (\\x aucun ne peut faire le bien, parce quequelques-uns ont aido sans le savoir à faire le mal.^ous le poids dune telle accusation, nous avons. (449) dû avouer une vérité. Iriste jnoiiv repousserinjurieuse erreur. Mais 1h franchise Je n^trej&veij^nous donne le droit de dire aussi que si des ^^^0i^ itfurent commises par les konnçtes gens emp»yéà^la responsabilité en doit peser, au moinsla nioitié, sur les hommes (jui, libres de csir enire eux lotis pour leur confier des fonc-tions doù dépeiidoi le salut de TEiat, y oui ap-porté si peu de discerrjeraent, quon seruil p^r loistenté de voir dans leur choix, quelque chose depire que de la maladresse. Elus souvent parmiceuK auxquels la nalure navoit accordé*que debonnes intentions, sans plus, on . ne lesavoir appelés que pour coaipromeltre \f zèle en lemonlraut sépare de la capacité. Si d autres fois liia-bilelé ctoit admise aux emplois, alors on Tappli-quoit à faux : là, dun bon juge on laitoit uu mé-diocre sous-piéfet^ ici, un mauvais magisirat dunexcellent financier, et ainsi de suite; enfin


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