. L'ami des enfants . e ce genre, afin quenous puissions rester en-semble et nous amuser pen-dant la soirée. ROBERT, un peu confondu, Mais vous nentendez pasraillerie, à ce que je vois?Allons, soyons bons amis. (Il lui tend la main.) LÉONOR lui (lonnciasienne. — Très volonticrs, mousicur Robcrt, mais à ROBERT, lui tournant le dos et allant vers le petit Duverney. Tu CS aUSSi UU boU petit garçon, mon voisin: allons, tope là. (Le petit Duverney hésite a lui donner lamain. Robert la saisit etlui secoue le bras avec tant de violence, que lenfant se met ù, crier.) DUVERNEY laINÉ, cour


. L'ami des enfants . e ce genre, afin quenous puissions rester en-semble et nous amuser pen-dant la soirée. ROBERT, un peu confondu, Mais vous nentendez pasraillerie, à ce que je vois?Allons, soyons bons amis. (Il lui tend la main.) LÉONOR lui (lonnciasienne. — Très volonticrs, mousicur Robcrt, mais à ROBERT, lui tournant le dos et allant vers le petit Duverney. Tu CS aUSSi UU boU petit garçon, mon voisin: allons, tope là. (Le petit Duverney hésite a lui donner lamain. Robert la saisit etlui secoue le bras avec tant de violence, que lenfant se met ù, crier.) DUVERNEY laINÉ, courant au secours do son frère. Mousicur Robert ! FRÉDÉRiciarréte etse metentrecux. —• Je VOUS prie, Mousieur, de lalsscr Cetenfant tranquille; ROBERT. —• Eb bien, que feriez-vous, petit marmouset? FRÉDÉRIC, dun ton lier. — Je suis petit ; luais jaurai toujours assez de forcequand il faudra défendre mes amis. ROBERT. — En ce cas-là, je veux en être. Jaurais cependant envie de. 36 COLIN-MAILLARD faire auparavant un petit assaut, (ll saute tout à coup sur lui, le proml par la (lupuo ci luidoiini> un cioc-cn-jariitic pouv le lairj toinbei. Frédéric se tient ferme et le repousse. Robert eliancelle ettombe. Kréiléric lui met un genou sur la poitrine et lui saisit les mains. On veut les séparer.) FRÉDÉRIC, avec sans froid. — Un moment, sil VOUS plaît, Mesdemoiselles. Jene lui ferai pas de mal. Kh bien, monsieur Robert, comment vous trouvez-vous de votre entreprise? liOBERT, en se débattant. — Avc ! Aye ! Otez-vous donc, VOUS métoufîez. FRÉDÉRIC. —Je ne me relèverai point que vous nayez demandé pardonà toute la compagnie. ROBERT, furieux. Pardon ? FRÉDÉRIC. — Sûrement, puisque vous nous avez tous offensés. liDBERT. — Eb bien, oui, grâce! grâce! FRÉDÉRIC.— Sil vous échappe encore une méchanceté, nous vous ren-fermerons jusquà demain dans la cave pour y faire vos réflexions. Celavaut beaucoup mieux q


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