Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . du Bengale, et il fut décidé quil serendrait en Angleterre, où il lui serait permis de transporter en France ceux des objets quon jugeraitconvenable dy envoyer. Bientôt après, Dillon vint à Paris. Charles X, alors roi de France, lui promitque tous les objets quil avait recueillis seraient placés dans une cénotaphe quon érigerait à cet effet MÔMMEM ÉLE


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . du Bengale, et il fut décidé quil serendrait en Angleterre, où il lui serait permis de transporter en France ceux des objets quon jugeraitconvenable dy envoyer. Bientôt après, Dillon vint à Paris. Charles X, alors roi de France, lui promitque tous les objets quil avait recueillis seraient placés dans une cénotaphe quon érigerait à cet effet MÔMMEM ÉLEVÉ A LA MEMOIRE DE LA PÉROUSE. 495 dans une des salles du Musée de marine qui allait se former sous le nom de Musée Dauphin. En outre,il nomma Dillon chevallier de la Légion dhonneur, et lui accorda une somme sulTisanlc pour lindem-niser des frais de son voyage, ainsi quune pension de 4 000 francs. Pendant son voyage, ce malheureuxoflicier avait été ruiné par la banqueroute dun homme chargé de toutes ses affaires. Dumont dUrville, qui, en 18-26, avait été envoyé de France à la recherche de la Pérouse, apprit àHobart-Town, sur la terre de Van-Diéraen, que le capitaine Dillon avait trouvé sur lîle Vanikoro des. Inaugaralion du monumenl élcvc en 1820, par Dumonl dLnlIlc, à la nicmoiic Je la Pérouse, dans rile de Vanikoro. traces de linfortuné navigateur, il se dirigea vers cette île, et y arriva le 21 féviier 1828 : il fit explorerles récifs, et une ancre de 1 800 livres, un canon court en fonte, du calibre de 8, tout corrodé par larouille, ainsi que deux pierriers en cuivre assez bien conservés, confirmèrent que les débris découvertspar Dillon étaient bien réellement ceux de lexpédition de la Pérouse (). Dumont dUrville fit alors ériger, en lhonneur de la Pérouse et de ses infortunés compatriotes, unmonumenl modeste. Linauguration eut lieu en présence de la majeure partie de léquipage, au bruit dela mousquelcrie des troupes


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