. Jean qui grogne et Jean qui rit . ant besoin de revoir quelquun du pays!Entrez, entrez; nous allons causer pendant que jemhabillerai. Je ne vous attendais pas sitôt. Mamanavait écrit que vous seriez ici dans un mois. JEAN. Certainement; nous ne devions pas arriver avant;mais nous avons voyagé comme des princes! Envoiture! Je te raconterai ça. » Ils entrèrent dans une petite chambre propre,claire et assez gaie. Tout en furetant partout eten regardant Simon se débarbouiller et shabiller,Jean et Jeannot lui donnèrent des nouvelles dupays et lui racontèrent toutes leurs , riant. I


. Jean qui grogne et Jean qui rit . ant besoin de revoir quelquun du pays!Entrez, entrez; nous allons causer pendant que jemhabillerai. Je ne vous attendais pas sitôt. Mamanavait écrit que vous seriez ici dans un mois. JEAN. Certainement; nous ne devions pas arriver avant;mais nous avons voyagé comme des princes! Envoiture! Je te raconterai ça. » Ils entrèrent dans une petite chambre propre,claire et assez gaie. Tout en furetant partout eten regardant Simon se débarbouiller et shabiller,Jean et Jeannot lui donnèrent des nouvelles dupays et lui racontèrent toutes leurs , riant. Il paraît que Jeannot na pas la chance; et toi,Jean, je crois bien que cest toi qui fais venir lachance par ton caractère gai, ouvert et as toujours été comme ça; je me souviens que,dans le pays, tout le monde taimait. Quand ils eurent bien causé, bien ri, et quils sefurent embrassés plus de dix fois, Je: demanda : « Et que vas-tu faire de nous, Cimon? Tu nevas pas nous garder à rien faire, je pense?. i JEAN QUI RIT 119 SIMON. Non, non, sois tranquille, vous êtes placésdavance; toi, Jean, tu entres comme garçon decafé dans la maison où je suis. Et toi, Jeannot, tuvas entrer de suite chez un épicier. JEANNOT. Tiens, pourquoi pas garçon de café comme Jean? SIMON. Parce quil ny avait quune place de libre. Toutle monde ne peut pas faire le même travail. JEANNOT. Serons-nous dans la même maison? SIMON. Non ; toi, Jeannot, tu seras tout près dici, dans larue de Rivoli, et près de Jean, qui demeurera avecmoi, dans cette maison où nous sommes en service. JEAN. Quel service ferons-nous? SIMON. Le service dun café; cest un bon état, mais fa-tigant. JEAN. En quoi fatigant? SIMON. Parce quil faut être actif, alerte, toujours surpied, adroit pour ne rien briser, ni accrocher, nirépandre. Tu feras bien laffaire, toi. JEANNOT. Je laurais bien faite aussi, SIMON. Non, tu nes pas assez vif, assez en train ; tu 120 JEAN QUI GROGNE te serais fait ren


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