. Le Nu au salon. fleurit comme une fleur marine Quemporte locéan, sous le soleil vagues ont rythmé le vent à leur poitrine,Et cest dans un rocher que fut taillé leur cœur. IIDans leur cœur sans merci, les filles de la MerOnt gardé les fureurs dAriadne blessé elles vit encor lamante délaisséeEt qui venge, sur nous, un souvenir amer. Yoilà pourquoi leurs yeux froids ont léclat du ferPar qui, dun trait lointain, la poitrine est percée ;Et, comme deux miroirs où revit leur penséètent le foyer dun éternel enfer. Voilà pourquoi, parmi leur chevelure blonde,Coule, ainsi quau
. Le Nu au salon. fleurit comme une fleur marine Quemporte locéan, sous le soleil vagues ont rythmé le vent à leur poitrine,Et cest dans un rocher que fut taillé leur cœur. IIDans leur cœur sans merci, les filles de la MerOnt gardé les fureurs dAriadne blessé elles vit encor lamante délaisséeEt qui venge, sur nous, un souvenir amer. Yoilà pourquoi leurs yeux froids ont léclat du ferPar qui, dun trait lointain, la poitrine est percée ;Et, comme deux miroirs où revit leur penséètent le foyer dun éternel enfer. Voilà pourquoi, parmi leur chevelure blonde,Coule, ainsi quau soleil quand étincelle londe,Lor des astres tombée et des rêves perdus ; Pourquoi leur bouche fine à ce cruel sourire. Et leur poitrine, où plus rien dhumain ne respire, Xe tend quun fruit nervers à nos bras éperdus. 128 LE NU AU SALON 0 Xéréis, malheur à qui répondra à lappel tentant deton baiser, —à moins que le plus doux des repos ne soitdans ton lit dal2:ues et de corail rose !.
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