. Pievx desirs imites des latins . spirs. 585 & mon cœur auffy, Dieu de mon cœur, & ma por-tion éternelle. Mon ame refufe deftre confo-léeUîceneftparvous, mô quy a-ilpour moy au ciel,& quaj ie defire devous fur la terre: le vous veux > ie vous efpcre,& vous cherche, mon cœur vous a dit: taycherché voftreface ,te chenheray veftre face Seig-neurie dettournez, pas voftreface de moy. Vous (çauez donc,oDieu,qui cognoifîez Ambr:les fecrets,que vous mVftes plus cher , non w orat,feulementquelarerre,&toutcequifêtreu-ue en elle,mais encore que le ciel auec coû-tes Tes merueilles *,
. Pievx desirs imites des latins . spirs. 585 & mon cœur auffy, Dieu de mon cœur, & ma por-tion éternelle. Mon ame refufe deftre confo-léeUîceneftparvous, mô quy a-ilpour moy au ciel,& quaj ie defire devous fur la terre: le vous veux > ie vous efpcre,& vous cherche, mon cœur vous a dit: taycherché voftreface ,te chenheray veftre face Seig-neurie dettournez, pas voftreface de moy. Vous (çauez donc,oDieu,qui cognoifîez Ambr:les fecrets,que vous mVftes plus cher , non w orat,feulementquelarerre,&toutcequifêtreu-ue en elle,mais encore que le ciel auec coû-tes Tes merueilles *, vous m/eftesphisdefira-ble,plus ie vousaymeèx: vouscheris,bien plus que le ciel, ny que la terre,ny que toutes les chofes qui font en iceux. Car tout cequelecielcnuironne, &en- Aug [0-fetme dans fa grâdeur > eft inférieur à lame /%• ,laquelleà efté faite pourpolïeder 10*le fouuerainbien, &fuperieur,& deuenirbienheureufe par cette poflèlîîon. O 0 4 Hc-. lieu tncolatus meus p-pumqatus est ;nabitaui cum lalnttintihus Cedar, multum mcûUjvitanmui mea, ! ftd, «?. 37 5*5VIL Hclas a moy,pour ce que mon pèlerinage aefté prolongé : iay habité auec les habi-tans en ame a efté trop lon-guement pèlerine. P/4/.119. Astre qui guides les tournées,Croiray-te fans me deeewir*Que tu fois en mefme debuoir*Ou tu fus tuant cent années?Ht que tu galopes tomiours,Tour ramener de nouueaux tours? Iay creu quenfoncé dans la boutTune pouuois plus qwû te fallufl rajencerOu ton timon,ou quelque roue,Attifant que chaque momentSe trainoit ainfy lentement. Hélas tay vefeu tout cet aage,Oue le fort mauoitdesliné\Toutesfois le ciel obfiinéKefaict pas finir mon lesdefitnsne v,l omirent pasLes douces portes du trefpas. Que me fin de filong temps vimetO que le temps efi mal infirma !Il ebaffe celluy qui le fuit,Et futt celluy qui le veut future,O mortqueslCe que tupretends* Oq 5 M $6 Livre III. Me laiffant icj
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