. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU îio AVRIL 667 résume et termine sa communication du 26 juillet 1913 à la Société de Biologie : « le système pigmentaiie dans son ensemble dérive d'une assise cellulaire qui pourrait être placée au point de vue embryologique entre l'cctoderaie et le mésoderme ». Appelés à s'expliquer sur c^tte assisse cellulaire, les embryologistes répondront : d'abord qu'un feuillet pigmentaire spécial n'a pas plus droit à l'existence qu'un « feuillet vas- culaire »; secondement, que, placé entre l


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU îio AVRIL 667 résume et termine sa communication du 26 juillet 1913 à la Société de Biologie : « le système pigmentaiie dans son ensemble dérive d'une assise cellulaire qui pourrait être placée au point de vue embryologique entre l'cctoderaie et le mésoderme ». Appelés à s'expliquer sur c^tte assisse cellulaire, les embryologistes répondront : d'abord qu'un feuillet pigmentaire spécial n'a pas plus droit à l'existence qu'un « feuillet vas- culaire »; secondement, que, placé entre l'ectoderme et le mésoderme, il ne peut être que méseucbymateux. Or, aujourd'hui, M. Borrel nous parle de cellules myoépithéliales qui sont d'origine ectodermique ou endoder- mique. La qualité myoépilhéliale est d'ordre histophysiologique et ne peut faire un pont embryologique entre la première opinion de M. Borrel et son opinion actuelle, qui attribue aux cellules pigmenlaires une origine ectodermique ou endodermique. Il faut donc bien recon- naître que M. Borrel a modifié sa conception embryologique; il admet actuellement que les cellules pigmenlaires sont de provenance ecto- dermique ou endodermique. En réalité, point n'est besoin de s'embarrasser de la notion embryolo- gique, dans une-question toute histologique et physiologique comme celle de la cellule pigmentaire. La fonction pigmentaire est une fonction trop générale pour que chaque cellule de l'organisme, quelle que soit son origine, et déjà l'Åuf lui-même, ne soit capable de former more siio son pigment. M. MuLON. â Au cours de la discussion qui vient d'avoir lieu, M. Borrel s'est élevé de nouveau contre l'existence d'une fonction pigmentogénique appartenant en propre à la cellule malpighienne. Il me semble pourtant qu'on peut constater pareille fonction au cours de la pigmentation chez les addisoniens. Le pigmen


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