Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . t la dou-leur quéprouvent ces amputés, quand ils sontforcés de porter le pilon, sont telles, quon les voitquelquefois réclamer impérieusement lamputationau lieu délection. Il est donc indispensable dedonner à ces malheureux des appareils avec les-quels la jambe reste dans lextension, en utilisantle jeu normal de larticula
Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . t la dou-leur quéprouvent ces amputés, quand ils sontforcés de porter le pilon, sont telles, quon les voitquelquefois réclamer impérieusement lamputationau lieu délection. Il est donc indispensable dedonner à ces malheureux des appareils avec les-quels la jambe reste dans lextension, en utilisantle jeu normal de larticulation du genou. Cette question a préoccupé dautant plus les chirurgiens, quil est certainque lamputation sus-malléolaire est moins meurtrière que lamputationde la jambe au lieu délection. Aujourdhui on est arrivé à faire des appa-reils dune grande perfection, et ces appareils peinent, dans certains casheureux, être appliqués, avec utilité, alors même que la jambe est coupéeau-dessous de la tubérosité tibiale antérieure. Pour mettre de lordre dans cette étude, nous étudierons successive-ment les appareils qui ont été proposés pour lamputation au tiers inférieurde la jambe, et les appareils pour lamputation pratiquée sur un pointplus élevé.. Fïc. 558. — Filon classi-que pour lamputation dela jambe. aïs APPAREILS, § I, — Appareils pour lamputation au tiers inférieur de la jambe, Le Hollandais Van Solingen^qui lun des premiers, après Lowdham, pra-tiqua lamputation sus-malléolaire, faisait marcher ses blessés avec lappa-reil suivant ; « Un simple pied de bois quil fait tenir avec deux attellesdacier minces et polies, fermées sur les côtés de la jambe par des écrous.»Au dire de Dionis (1), les amputés de Solingen marchaient aussi bien qua-vec un membre naturel. Bien que la description de la bottine de VanSolingen soil très-incomplète, il est clair que le poids du corps reposaitdirectement sur le moignon. Dès 1696, Verduin, re
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