. Le Monde moderne. yez, de chaque côté, ceseaux brillantes, sillonnées de légerscanots blancs et doiseaux aquatiques,sallonger devant vous, suivant les ca-pricieux méandres de leurs rives vertes,au sol accidenté, tantôt surplombant enravins ou sélevant en pentes douces,tantôt sabaissant au niveau du lac. Degrands chênes, de longs peupliers, desbouquets dormes, de sapins, de mar-ronniers, de tilleuls, de bouleaux, dehautes futaies de pins, se succédantdans la perspective sur lun et lautrebord, vous donnent lillusion de loin-tains infinis.,. tandis quà vos pieds bon- ; BUIS I)K di


. Le Monde moderne. yez, de chaque côté, ceseaux brillantes, sillonnées de légerscanots blancs et doiseaux aquatiques,sallonger devant vous, suivant les ca-pricieux méandres de leurs rives vertes,au sol accidenté, tantôt surplombant enravins ou sélevant en pentes douces,tantôt sabaissant au niveau du lac. Degrands chênes, de longs peupliers, desbouquets dormes, de sapins, de mar-ronniers, de tilleuls, de bouleaux, dehautes futaies de pins, se succédantdans la perspective sur lun et lautrebord, vous donnent lillusion de loin-tains infinis.,. tandis quà vos pieds bon- ; BUIS I)K dissent sur leurs rnclies les cascadesécumantes. Cest une véritable fêle des yeux!On ne sen lasserait jamais. Et biendes Parisiens viennent en jouir tous lesjours, restant fidèles à leur (our du lac, et à létranger jusquaux pays les Cette allée de Longchamp est la plusimportante; on peut dire que cest parelle que le Bois a commencé : cest lapremière qui ait servi de promenade aux. rnmK 11 A r lH I XK — EXTllÈE 11 r unis quoique ce soit jtlulcit aujuLirdluii àlailée (le Lonf/champ, appelée aussilallée des Acacias, que le « Tout Paris »se rencontre. Cest dans les pnmKMiades ilcs ■^Taiulsjours de Longchani]) que depuis près dedeux siècles la mode se décrète. Le vendredi saint, les plus joliesfemmes du monde v |)arnissent dansles toilettes qui vont faii-e loi, — don-nant leur valeur, par la tournure et lagrâce qui napparliennenl quà la Pari-sienne, aux inventions nouvelles queles artistes parisiens seuls, couturierset couturières, ont pu trouver — e( quivont simposer à laris, à la proxince Parisiens et les ait attirés de ce côté,les conduisant alors à un pèlerinage. A cette époque, cétait la grande forêtde Rouvray qui couvrait do ses chênesdruidiques toute la boucle de la Seineet sétendait au loin, ])ar delà .Mont-martre et Saint-Ouen. Nos premiers rois mérovingiens yavaient établi leur résiden


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