Manvel dv breviaire romainOù sont exposées clairement & methodiquement les raissons historiques & mystiques des heures canoniales . n les eutbénis, la benedidion leur doit eftre re-fufée, lintention de lEglife eftantque labénédiction précède cette confomma-rion , ainfi quon peut le connoitre destermes des Oraifons quon dit en benif-fant les mariez. Ceft pourquoy le Con-cile de Trente dela Reformât, du mariage exhorte les ma-riez à nhabiter point dans vne mel-rnc maifon auparauant quils ayent re-ceu la benedifrion nuptiale. Aufïi ceftla coutume dans la Prouinee de Tolofe
Manvel dv breviaire romainOù sont exposées clairement & methodiquement les raissons historiques & mystiques des heures canoniales . n les eutbénis, la benedidion leur doit eftre re-fufée, lintention de lEglife eftantque labénédiction précède cette confomma-rion , ainfi quon peut le connoitre destermes des Oraifons quon dit en benif-fant les mariez. Ceft pourquoy le Con-cile de Trente dela Reformât, du mariage exhorte les ma-riez à nhabiter point dans vne mel-rnc maifon auparauant quils ayent re-ceu la benedifrion nuptiale. Aufïi ceftla coutume dans la Prouinee de Tolofe Partie IL Chapitre II. nde ne leur pas donner cette benediâion 5lors quil apparoir par ladueu public desparties, que 1 Efpoufe neft pas vierge,quoy que dailleurs ce mariage foie lepremier & de 1 Efpoux & de lEfpoufe. CHAPITRE IL DE LOFFICE DV PREMIER DIMANCHE DE LADVENL §. L Tourquoy efl-ce que cet Office com~mence aux Vetyres du Samedy ? Egl i s e a réglé, queloffice tant des Diman-ches que des Feftes desSaints commécera aux; Vefpres du iour précé-dant. En quoy elle aégard au commandement , que Dieu. 12 ^auoicfait aux Hébreux en 1 ancienne Loyde commencer la folemnité de leurs Fe-ftes au vefpre du iour qui les precedoic,A ixftcra vjque ad vefyeram celcbrabitlsfabbata vejira > Le ut t. cap. 23. s. 11. Jgueleft lefens de ce vers Conditoraime fiderum , qui efi an com-mencement de lHymne desVetyres de lAduent ? LEs paroles de ce vers fontadrefféesau Fils de Dieu, qui eftant la pen-fee , & la fagefle de (on Père eft particu-lièrement appelle le Créateur & lOu-urier faint du Ciel & de la Terre , & parconlequent de tous les Aftres. LEglifêluy attribue en cet Hymne feulement lacréation des Aftres à caufe quelle lap-pelle en fuite la lumière éternelle deceux, qui ont vue vrayefoy, JEtewaluxcredenîium , comme eftant, ainfi que ditS. Jean en fon Euangile au Luxyera qu& illuminât omnem hominem ve-nientem in hune mundum. Partie
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