Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . dérivés de la Yora ; des bandesdantilopes sauvages parcou-rent ces campagnes désertéême sur la rive droite de laKoura, de vastes étendues sontcouvertes dabsinthe et dautresplantes du désert. Les bergerstartares qui sy sont établis ontdû se creuser de véritables ter-riers, pour se protéger en hiverdu vent froid qui souffle à tra-vers les plateaux nus de Ka-rayaz : quelques pieux servantde points dappui aux terresrejetées indiquent seuls lexis-tence des villages ès les premiers jours du prin-temps, les Tartares quittent


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . dérivés de la Yora ; des bandesdantilopes sauvages parcou-rent ces campagnes désertéême sur la rive droite de laKoura, de vastes étendues sontcouvertes dabsinthe et dautresplantes du désert. Les bergerstartares qui sy sont établis ontdû se creuser de véritables ter-riers, pour se protéger en hiverdu vent froid qui souffle à tra-vers les plateaux nus de Ka-rayaz : quelques pieux servantde points dappui aux terresrejetées indiquent seuls lexis-tence des villages ès les premiers jours du prin-temps, les Tartares quittent avec joie ces immondes réduits remplis devermine, pour monter au sud, à travers les forets de hêtres, vers les beauxalpages du Gok-tchaï1. Dans ces contrées, la civilisation a reculé, puisque le parcours des trou-peaux transhumants y a succédé à lagriculture. Et pourtant, à lépoquedes plus basses eaux, en hiver, la Koura et lAraxe ont ensemble 194 mè-tres cubes deau, et pendant lété, cest-à-dire durant la saison où les irri-. TYPE TAnTAlŒ. Dessin de Metzmaclier, daprès un croquis de Vereschaguine. N. von Seidlitz, Niltlieilungen von Petcrmann, 1880; — Notes manuscrites. VI. 194 NOUVELLE GEOGRAPHIE UNIVERSELLE. gâtions sont le plus nécessaires, la masse liquide utilisable pourrait séleverà plus de 1000 mètres cubes par seconde1. Le seul travail dirrigationconsidérable qui ait été entrepris à la suile des études faites sur lhydro-logie de la Koura, par les ingénieurs de Tiflis, est lensemble de rigolesque lon appelle le « canal de Marie » et qui traverse la steppe de Karayazou de lŒil Noir, entre la Koura et la Yora; malheureusement le terraindexpérience choisi est très malsain, et les agriculteurs ne se présententquen petit nombre pour y risquer leur vie. En outre, les ingénieurs, en-traînés par la manie de la règle et du compas, ont tracé leurs rigoles decanalisation avec une régularité géométrique, sans tenir compte


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