. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . elques observations astro-nomiques pour déterminer ma situation. Jen parle ici, parce([ue ce fut le premier de la série des points dont je devais fixerla position à travers lAfrique. Le hameau de Palanca fut donc le premier point déter-miné par moi sur cette ligne que trace ma route, de lAtlan-tique à locéan Indien. I. Ou Boussaco, montagne située à 25 kil. environ N. de Coïmbre, surmontéepar un couvent fameux, et dont les habitants de Lisbonne font un but de villé-giature très fréqu
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . elques observations astro-nomiques pour déterminer ma situation. Jen parle ici, parce([ue ce fut le premier de la série des points dont je devais fixerla position à travers lAfrique. Le hameau de Palanca fut donc le premier point déter-miné par moi sur cette ligne que trace ma route, de lAtlan-tique à locéan Indien. I. Ou Boussaco, montagne située à 25 kil. environ N. de Coïmbre, surmontéepar un couvent fameux, et dont les habitants de Lisbonne font un but de villé-giature très fréquenté. Voy. Dictionnaire géographique de Vivieîi de Sai?i(-Martin, — J. B. 416 COMMENT JAI TRAVERSÉ LAFRIQUE. Pendant un intervalle des accès, je pris 3 grammes doquinine, ce qui me procura une amélioration telle que, le len-demain, je pus continuer de suite mon chemin. Je montais à califourchon un bœuf vigoureux et jen avaisun autre en réserve. Ces animaux étaient fort bien dressés etfacilitaient mon voyage ; je pouvais obtenir deux un trot con-venable et même un temps de Sur un bœuf. Le départ eut lieu vers huit heures. Peu après je traver-sais le Dôro das Mulheres, ou Dôro des Femmes, dont le fondvaseux rendit le passage difficile à mes bœufs. Lintensité de la chaleur ajoutant beaucoup à messouffrances, jordonnai une halte pour me reposer un peu. Il ny avait aucun arbre aux environs et je tombai endormisur la terre quéchauffait un brûlant soleil. Mon sommeil futde courte durée; mais, à mon réveil, jéprouvais une sensa- VINGT JOURS DAGONIE. H7 fion de fraîcheur et je mapercevais que jétais à lombre. Jole devais à lattention de mes nègres : ils avaient imaginéde se mettre debout autour de moi pour tenir un morceaudétoffe qui protégeait mon corps des rayons dun soleil verti-cal. Cette marque dattention me toucha beaucoup. Je repartis. Je passai la petite rivière, Dôro dos Homens,ou Dôro des Hommes qui, sunissant à
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