Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . nal, auquel les ar-chitectes romainsont donné «ne lignedroite et raide, pré-sente dans les mo-numents grecs uneligne sinueuse. Lesparties latérales et supérieures du chapiteau portent lenom de balustre, et sont ordinairement lisses ou ornéesseulement de feuillages et de perles. Le gorgerin du cha-piteau est rehaussé délégantes palmettes, surmonté duneéchino présentant une série doves séparés par des fersde lance et dun entrelacs. Enfin, au-dessus des volutes,labaque, qui soutient lentablement des moulures. Le cha-piteau ioniqu
Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . nal, auquel les ar-chitectes romainsont donné «ne lignedroite et raide, pré-sente dans les mo-numents grecs uneligne sinueuse. Lesparties latérales et supérieures du chapiteau portent lenom de balustre, et sont ordinairement lisses ou ornéesseulement de feuillages et de perles. Le gorgerin du cha-piteau est rehaussé délégantes palmettes, surmonté duneéchino présentant une série doves séparés par des fersde lance et dun entrelacs. Enfin, au-dessus des volutes,labaque, qui soutient lentablement des moulures. Le cha-piteau ionique présente, du reste, une grande variété. Le»antes ou pilastres ioniques portent rarement des volutes :ils ont pour chapiteau le prolongement de la corniche quirègne sous larchitrave. Leur base présente les mêmesmoulures que la muraille. Larchitrave ionique, haute dotrois quarts do diamètre, est ordinairement divisée on troisbandes. La frise, un peu moins élevée que larchitrave,est ornée de moulures ou de figures sculptées. La corniche. 323 est caractérisée par une rangée de denticules, carrés ou rcclangulaires, disposés sous le larniier, et surmontésdune série de perles et doves. Au-dessus du larmier règneune doucine, souvent ornée de mufles de lion servant degouttières. La saillie et la hauteur de la corniche sontégales au diamètre de la colonne. Ionique romain. Les deux plus beaux types de cet or-dre, rarement emplo^é par les Romains, sont le templede la Fortune virile et létage supérieur du théâtre deMarcellus. Les colonnes ont ordinairement huit ou neufdiamètres, et leur fût est tantôt lisse, tantôt cannelé. Onremarque trois variétés dans les chapiteaux. Dans cer-tains cas, les volutes embrassent le fût de la colonne, etsont réunies latéralement par un balustre. Ailleurs, las-tragale du gorgerin est très rapprochcp de love. Enfin,il y a des volutes qui sont placées diagonalement auxangles. Ces volutes sont doubles
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