. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. 66 PROCÃS-VERBAUX flancs montrent de chaque côté le gneiss et les schistes talqueux plongeant vers la protogine. Lory donna à cette disposition le nom de structu?'e en éventail. Il l'expliquait par une compression latérale plus forte, une sorte d'étranglement des massifs culminants, au niveau des chaînes moins élevées, tandis que la même pression n'agissant pas sur les parties culminantes, les feuillets y auraient divergé, comme il arrive aux pailles d'une gerbe fortement serrée en son milieu. Quelques ann


. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. 66 PROCÃS-VERBAUX flancs montrent de chaque côté le gneiss et les schistes talqueux plongeant vers la protogine. Lory donna à cette disposition le nom de structu?'e en éventail. Il l'expliquait par une compression latérale plus forte, une sorte d'étranglement des massifs culminants, au niveau des chaînes moins élevées, tandis que la même pression n'agissant pas sur les parties culminantes, les feuillets y auraient divergé, comme il arrive aux pailles d'une gerbe fortement serrée en son milieu. Quelques années plus tard, un des plus illustres géologues suisses, Alphonse Favre, admit pour le Mont-Blanc l'explication donnée par Lory pour la chaîne d'Allevard. La coupe du Mont-Blanc, avec sa structure en éventail, publiée par Alph. Favre, devint bientôt clas- sique (fîg. 4). Elle fut reproduite par Lory (i), qui cependant faisait ses réserves sur l'application de sa théorie au Mont-Blanc. FIG. 5. P'e ZONE Alpine ou zone du Mont-Blanc- Vallée de Brévent. Chamounix. ABC D Schistes à séricite. Schistes chloriteux. â Micaschistes â Schistes chloriteux et amphiboliques. â Gneiss. â Protogine â 1 Lias. â h. Grèshouiller. â A. B. C. D. Failles. Il soupçonnait déjà que la protogine du Mont-Blanc n'appartenait pas aux couches les plus anciennes des terrains cristallins. Ayant été chargé avec les professeurs Heim et Renevier d'étudier le massif du Simplon,pour déterminer les roches qu'aurait à traverser le tunnel projeté, il reconnut (2) que les terrains cristallins y présentent une succession conforme à celle que Gordier avait déjà indiquée depuis 'est, à partir des plus anciennes : Gneiss. Micaschistes avec calcaires cipoUns. Schistes amphiboliques et chloriteux. Schistes à séricite, dits talcschistes. (1) Revue des cours scien


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