. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. funèbre fout à lentour, r> durant lequel et tout le souper on fit un très- r> profond silence à la table. Domitien, de son n costé, faisoit de beaux discours de la mort à » ses hostes, ne les entretenant que des choses » les plus tristes du monde. Et ces panures con- » uiez estoient cependant dans les dernières ap- ) préhensions, croyant que cette feste fut faite >» pom* trouver des victimes à la brutalité c{ à la I SUR LES DANSES D
. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. funèbre fout à lentour, r> durant lequel et tout le souper on fit un très- r> profond silence à la table. Domitien, de son n costé, faisoit de beaux discours de la mort à » ses hostes, ne les entretenant que des choses » les plus tristes du monde. Et ces panures con- » uiez estoient cependant dans les dernières ap- ) préhensions, croyant que cette feste fut faite >» pom* trouver des victimes à la brutalité c{ à la I SUR LES DANSES DES MORTS. 80 r> cruauté de ce prince. Mais quarriua-t-il après» cela?Rien autre chose, sinon que lempereur,» pouuant en tirer vne leçon fort salutaire pour» luy et ses sénateurs, il nen remporta que de» la vanité. » Il ne dut en effet rien rester de cette étrangecomédie à un païen de la trempe de Domitien,que le plaisir barbare davoir, pendant quelquesheures, glacé de terreur de malheureux courti-sans qui ne connaissaient que trop sa folie san-guinaire. 90 ESSAI HISTORIQUE CHAPITRE V. Itl MOT PRÈS ce quont dit, à cet égard,M. Peignot et M. Douce, dansleurs importants et curieux ou-vrages sur la Danse de la Mort,je ferai dautant moins parade, aux yeux de meslecteurs, dune érudition dont la propriété pour-rait quelquefois mctre contestée , que, dans lasavante lettre qua bien voulu uiadresser M. (]. SIR LES DWSES DES MOUTS. 0) Leber, cel infaligable et judicieux explorateur(lu moyen-âge a répandu un vif et nouvel intérêtsur le sujet quavaient traité les auteurs précité, pour mon propre compte, jaloux de rendreà César ce qui appartient à César, lorsquil mar-rivera demprunter quelque chose à mes recom-mandables prédécesseurs dans la carrière où jeme suis engagé, je ne le ferai point sans me dé-clarer hautement leur débiteur. Ce chapitre sur-tout men fournira plusieurs fois loccasion. Nous ferons
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