Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . s à peine formée. Or voilà que soudain ton prestige a forcéTous les yeux : et chacun sarrête et te regarde,Telle lenfant à qui, sans quon y prenne jour au lendemain la poitrine a poussé Et voilà quà ton tour aujourdhui tu tressaillesNubile : car tu viens, pour la première convier la France entière à des si tu voulais fêter tes Fianç ! Eh bien ! à tous ces gens pressés au rendez-vousQuen tes murs trop étroits cette fête rassemble,A tous les habitants de lUnivers, à tous,0 ma v


Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . s à peine formée. Or voilà que soudain ton prestige a forcéTous les yeux : et chacun sarrête et te regarde,Telle lenfant à qui, sans quon y prenne jour au lendemain la poitrine a poussé Et voilà quà ton tour aujourdhui tu tressaillesNubile : car tu viens, pour la première convier la France entière à des si tu voulais fêter tes Fianç ! Eh bien ! à tous ces gens pressés au rendez-vousQuen tes murs trop étroits cette fête rassemble,A tous les habitants de lUnivers, à tous,0 ma ville, je veux que nous criions ensemble! JULES ROUXEL. 265 « 0 VOUS que la fortune a déçus ou trahis, « Quel que soit votre peuple et comment quon vous nomme, « Ouvriers et marchands, bourgeois de tous pays, « Ici vous trouverez le bois sacré de Rome ! « Et vous qui proclamez que le vieux monde est mort,(( Vous qui ne croyez plus à sa chaleur féconde,« Là-bas, chez les Bretons, aux rivages dArmor,« Accourez voir comment une ville se fonde! ». PHILIPPE DE SANVAL (AIMÉ MOTTIN) AU BORD DE VEAU IL est un sentier tout blanc daubépine,Près de leau, le long des coteaux ombreux,Sur un vert tapis de mousse il chemine,Un petit sentier étroit damoureux ; Et nous y venions dès que le sourireDu printemps mettait des nids aux sein des roseaux des accords de haut des gaulis des chants de pinsons. Et nous y faisions des projets sans nombre, De tendres projets qui ne lassent pas, Et sous le vieux saule aux rameaux pleins dombre, La main dans la main nous causions tout bas. Hier jy revenais : tout me semblait morne,Le vent froid dans larbre avait des sanglots,Un pâtre soufflait au loin dans sa corne,Les roseaux courbés pleuraient sur les flots. PHILIPPE DE SANVAL. 267 Et pourtant la brise était aussi douce,Les oiseaux avaient les mêmes chansons,La même violette embaumait la mousse,Les nids se faisaient aux mêmes buissons. Mais jét


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