. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . voir sil a déjà écrasé des araignées aussi grossesque celle-là, et combien de fois. Fred na pas inscrit ces hauts faits sur son carnet,il nen sait rien et cela lui est égal. En attendant, le lit nest pas fait ; et comme Marthenose plus toucher à rien dans la chambre, elle esttrès heureuse du retour de Clémence, et dit ; « Nous MARTHE ET YVONNE. 181 VOUS laissons maintenant; il faut que vous vousarrangiez et que vous puissiez vous reposer. Dor-mez bien. A demain. » En passant devant la loge, Marthe dit : « Nest-cepas, Pierre, quils sont gentils nos de


. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . voir sil a déjà écrasé des araignées aussi grossesque celle-là, et combien de fois. Fred na pas inscrit ces hauts faits sur son carnet,il nen sait rien et cela lui est égal. En attendant, le lit nest pas fait ; et comme Marthenose plus toucher à rien dans la chambre, elle esttrès heureuse du retour de Clémence, et dit ; « Nous MARTHE ET YVONNE. 181 VOUS laissons maintenant; il faut que vous vousarrangiez et que vous puissiez vous reposer. Dor-mez bien. A demain. » En passant devant la loge, Marthe dit : « Nest-cepas, Pierre, quils sont gentils nos deux petits réfu-giés? Surtout le grand? » Très aimable, Pierre répond : «Forf gentils,made-moiselle, tous les deux. Je les soignerai de monmieux à loccasion. Ils sappellent? MARTHE. Hubert et Fred Jacquemet. » De nouveau, une singulière expression passe dansles yeux de Pierre, mais les fillettes ont déjà le dostourné et Yvonne ajoute : « Cest bien fait; Pierrene ta pas répondu quand tu as dit : Surtout legrand? ». Hubert réïléchit un moment. XII Etrange rencontre. Là-haut, Hubert est resté pensif. Il a eu du pre-mier coup limpression très netle davoir vu la figurede Pierre quelque part. Il désire être seul pourfouiller dans sa mémoire, car une seconde impres-sion se trouve cpmme fixée à la première : des sou-venirs fâcheux semblent sattacher à cette physio-nomie, dans les vagues images quelle a évoquéeschez lui. Malheureusement, Clémence est là qui travaillepour les enfants, cest bien le moins quil lui prêtele concours de ses mains. Et comme elle parle plusencore quelle nagit, Hubert renonce aux excursionsde son esprit dans le passé, pour répondre poliment^ux questions de Clémence. 184 PETITES TAILLES ET GRANDS CŒÉMENCE. Vous naurez pas peur, je pense, cette nuit, dansce pavillon? Dordinaire, deux domestiques de lamaison y couchent, seulement à présent ils sont àla guerre, il ny a plus que le concierge et sa


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