Œuvres illustrées de George Sand . ûlée, nous navions plusla commodité de suivre les usages et de les iégaler au re-tour du cimetière. Fais-leur tes excuses, et ton compli-ment. Allons, ça te regarde, cest ton devoir et non pasle mien. Jeanne se leva et remercia les assistants qui étaient en-trés dans la cuisine du presbytère. Tous lui donnèrent degrands témoignages damilie, et Guillaume remarquachez la plupart dentre eux un langage généreux et pleindune noble simplicité. Allons, ma Jeanne, lui direntquelques-uns des plus anciens, tu peux venir chez nousquand tu \oudias. Tu nas quà faire ton c


Œuvres illustrées de George Sand . ûlée, nous navions plusla commodité de suivre les usages et de les iégaler au re-tour du cimetière. Fais-leur tes excuses, et ton compli-ment. Allons, ça te regarde, cest ton devoir et non pasle mien. Jeanne se leva et remercia les assistants qui étaient en-trés dans la cuisine du presbytère. Tous lui donnèrent degrands témoignages damilie, et Guillaume remarquachez la plupart dentre eux un langage généreux et pleindune noble simplicité. Allons, ma Jeanne, lui direntquelques-uns des plus anciens, tu peux venir chez nousquand tu \oudias. Tu nas quà faire ton choix, nous se-rons bien contents de te loger et de te nourrir du moinsmal que nous pourrons. — En vous remerciant, mes braves inondes, pourtoutes vos amitiés, réponail Jeanne ; mais je vous connaistous trop malheureux, et trop embarrassés de famille,pour aller ma mettre à votre charge. Je suis jeune, je nesuis pas encore dégoûtée de travailler, et je suis décidéede me louer dans quslque métairie. Comment, (Page 32.) •— Mais la saint Jean est passée, et la saint Martinnest pas venue, Jeanne! En attendant, faut demeureren quelque part? — Mes amis, dit Guillaume, tranquillisez-vous, M. lecuré et ma mère, madame de Boussac, se chargeront dé-tablir Jeanne convenablement. — A la bonne heure, dit le grand-oncle Germain, quiparlait pour les autres : si la granddame de Boussac sencharge, nous sommes contents. Tous se retirèrent après avoir embrassé Jeanne, quisanglotait, et lo curé rentra suivi de Marsillat. La Graml-Gothe était restée avec un homme de très-mauvaise mine,qui jenit autour de lui des regards farouches et qui cho-qua beaucoup Guillaume par son alïeclation à garder sonchapeau sur la tète quand tous sétaient découverts de-vant le curé. — A présent, dit la tante, il faut, Jeanne, faire tescompliments à M. le curé et à ton parram ; et puis, tuvas venir, ma mignonne, parce que j ai besoin de to


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