. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . e manche. Vousnaurez pas fait cela vivement troisvu quatre fois, que vous vous en trou* DE Ni V A - 2T de se fier en lui, on no peut aussi luifaire un plus sensible outrage que desen defiev. La i-aison est quon le croitpar-là tout autre que Fou ne veutquil soit ; ce qui cause la rupture de? plusieurs bons amis et les rend enne-mis , comme vous verrez par le conteque je vais vous faire. CONTES DE LA REINE XL VIT CONTE. Un gentilhomme «lu Perche se défiant<le son ami , loblige à lui


. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . e manche. Vousnaurez pas fait cela vivement troisvu quatre fois, que vous vous en trou* DE Ni V A - 2T de se fier en lui, on no peut aussi luifaire un plus sensible outrage que desen defiev. La i-aison est quon le croitpar-là tout autre que Fou ne veutquil soit ; ce qui cause la rupture de? plusieurs bons amis et les rend enne-mis , comme vous verrez par le conteque je vais vous faire. CONTES DE LA REINE XL VIT CONTE. Un gentilhomme «lu Perche se défiant<le son ami , loblige à lui taire le maldont il le soupçonnait. y avoit près du pays du Perchedeux gentilshommes, qui avoient etédès leur enfance si parfaitement bonsamis, que ce netoit quun cœur,une maison , un lit, une table et unebourse. Leur parfaite amitié duralong-temps sans quil y eût jamais en-treux le moindre démêle , la moindreparole même qui sentit la contesta-tion • vivant non seulement commedeux frères, mais comme un hommeseul. Lun des deux se maria, et nelaissapas pour cela dairnersoncompa-. FreuJenlerq Pel ? JpurdanJcuîp , avec lequel il vivoit aussi bienquà lordinaire. Quand ils se trou-voient en quelque lieu où les lits if e-toientpasen grand nombre, il le fai-soit coucher avec sa femme et lui : ilest vrai quil éloit au milieu. Tousleurs biens étoient communs • desorte que le mariage, quelque chosequi put arriver , naltéra jamais celteparfaite amitié. Mais comme il ny arien de solide et de permanent en cemonde , le temps apporta du change-ment à la félicité dune maison tropheureuse. Le mari oubliant la con-fiance quil avoit eu son ami, devintjaloux sans aucun sujet de lui et desa femme, à laquelle il ne put sem-])è( lier de dire des duretés. Elle enfut dautant plus surprise, quil luiavoit ordonné davoir pour son ami,à une chose près , les mêmes égardset ïes même* bontés que pour lui. 0-4 CONTES DK LA REINE Cependant tout cela nempêcha p


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