. Gazette des beaux-arts . au jour, il est vrai, une certainequantité de briques sur lesquelles on lisait le nom des rois qui avaientfait construire les palais dont elles étaient les débris; mais, en dehorsde cela, on no connaissait que quelques objets en bronze, quelques sta-tuettes en terre cuite, un fragment de statue informe, et enfui despierres gravées dont on ne soupçonnait même pas lorigine. Les recherches avaient toujours été entravées dans cette région pardes difficultés de toute nature; on sait, en effet, que la Ghaldée est unpays dallùvion, formé par les atterrissements du Tigre et
. Gazette des beaux-arts . au jour, il est vrai, une certainequantité de briques sur lesquelles on lisait le nom des rois qui avaientfait construire les palais dont elles étaient les débris; mais, en dehorsde cela, on no connaissait que quelques objets en bronze, quelques sta-tuettes en terre cuite, un fragment de statue informe, et enfui despierres gravées dont on ne soupçonnait même pas lorigine. Les recherches avaient toujours été entravées dans cette région pardes difficultés de toute nature; on sait, en effet, que la Ghaldée est unpays dallùvion, formé par les atterrissements du Tigre et de lEuphrate,qui débordent chaque année et laissent à leur embouchure des dépôtsqui dimiiuient de jour en jour létendue du golfe Persiquc. Les anciens habitants de la Mésopotamie avaient tiré parti de ces inon-dations régulières. Ilammourabi, un des premiers rois de Babylone, quivivait vingt siècles avant notre ère, raconte dans ses inscriptions les ^. Voyez ia Chronique des nrU un G iioùt,
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