. Gazette des beaux-arts . omme nous lavons vu, à en-voyer au Musée autrichien les concours de ses élèves, etc., etc. De quelque côté donc que nous tournions nos regards, nous trou-verons dans cette belle institution activité intelligente et succès sé savants, les archéologues qui la dirigent ont su se familiariser avecla pratique et devenir tour à tour hommes daffaires, industriels, ar-tistes. Parti de la cour et de laristocratie, le Musée a réussi à se rendrepopulaire et à revêtir un caractère national. Il na jusquici quun maître,le gigantesque Kensington, plus vieux de dix ans et v


. Gazette des beaux-arts . omme nous lavons vu, à en-voyer au Musée autrichien les concours de ses élèves, etc., etc. De quelque côté donc que nous tournions nos regards, nous trou-verons dans cette belle institution activité intelligente et succès sé savants, les archéologues qui la dirigent ont su se familiariser avecla pratique et devenir tour à tour hommes daffaires, industriels, ar-tistes. Parti de la cour et de laristocratie, le Musée a réussi à se rendrepopulaire et à revêtir un caractère national. Il na jusquici quun maître,le gigantesque Kensington, plus vieux de dix ans et vingt fois mieuxdoté ; mais grâce à une sage administration de ses ressources, grâce auréveil éclatant de la nation, il ne tardera pas à imprimer à lindustrieautrichienne un essor pareil à celui de lAngleterre. 1. Pour 1869-1870, 92,086 livres sterlings, près de deux millions et demi de francs! EUGÈNE MUNTZ. {La suite aupochaiii numéro.) PRUDHON SA VIE, SES ŒUVRES ET SA COB RESPONDANCE <■. IX. ous possédons encore trois lettresde Prudhon écrites de Rome. Deuxdentre elles, adressées à M. Faucon-nier, ne portent point de date ; maiselles se rapportent lune et lautre àDrouais, qui arriva en 1785 à Rome,où il mourut en 1788. Or cest en 1786que Drouais exécuta son Marins. Onpeut donc supposer que les lettresoù Prudhon parle avec tant de juge-ment et délévation de son art, tantde modestie de lui-même, un sens critique si juste et si fin de louvragedu jeune pensionnaire de lAcadémie, sont de 86 ou de 87 au plus lettre écrite à M. Devosge pendant la dernière année de séjourde Prudhon à Rome est toute personnelle, et elle complète lensembledes renseignements sur le caractère et sur les idées de lartiste, que jaivoulu tirer de cette longue correspondance. « Mon ami, faites-moi le plaisir de rabattre beaucoup de lopiniontrop avantageuse que vous avez conçue de mes talents nés ou à naître,afin de ne pas vous exposer


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